Abidjan - Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Dosso Moussa, a annoncé, le lundi 28 septembre 2020, dans la commune d’Adjamé, à l’occasion de la célébration de la 14ème édition de la journée mondiale de la lutte contre la rage, que la Côte d’Ivoire s’engage à éradiquer la maladie à l’horizon 2030 à l’instar des pays du monde entier.
Pour y arriver, le ministre a appelé à l’implication et la mobilisation de tous les acteurs à savoir les autorités gouvernementales, les collectivités territoriales, les partenaires techniques et financiers, les services vétérinaires, les médecins, les clubs canins et centres cynophiles et les propriétaires d’animaux.
«En ce 21 ème siècle, plus personne ne doit mourir de la rage, surtout pas nos enfants. Et je peux vous rassurer que le président de la République et son gouvernement, mettront tout en œuvre pour que la rage soit boutée hors de notre pays d’ici 2020», a rassuré M. Dosso.
Cette 14è édition, avec pour thème «Engageons-nous, collaborons et vaccinons pour éliminer la rage », permettra durant une semaine (du 28 septembre au 05 octobre) de sensibiliser les leaders d’opinions, les populations ainsi que les acteurs de la lutte contre la maladie à s’engager dans le processus de l’élimination de la rage, de former les professionnels de la santé humaine et animale, les enseignants et d’organiser des campagnes de vaccination de masse des carnivores domestiques.
Pour appuyer le projet, le ministre Dosso Moussa a offert 3.000 doses de vaccins gratuits pour la vaccination des animaux sensibles que sont les clients, les chats, les mangoustes, les singes, etc dans la commune d’Adjamé.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la rage causée à 99% des morsures de chiens est une zoonose majeure qui occasionne un décès toutes les neuf minutes dans le monde. Chaque année, la maladie tue près de 60.000 personnes dans le monde, majoritairement des enfants dans les pays en développement.
En Côte d’Ivoire, la rage est une maladie endémique. Les données de la surveillance épidémiologique dans le secteur de la santé publique indiquent que 18 cas de mortalité ont été détectés en 2017, 25 cas en 2018 et 29 cas en 2019, soit au moins 72 décès déclarés de manière officielle durant ces trois derrières années dont 49% d’enfants.
Pour l’année 2020 en cours, sept décès ont été déjà enregistrés dans les six districts sanitaires du pays. Tous ces cas ont motivé la Côte d’Ivoire à classer la rage parmi cinq zoonoses prioritaires depuis janvier 2017 afin de faciliter le processus de son élimination.
bsp/fmo
Pour y arriver, le ministre a appelé à l’implication et la mobilisation de tous les acteurs à savoir les autorités gouvernementales, les collectivités territoriales, les partenaires techniques et financiers, les services vétérinaires, les médecins, les clubs canins et centres cynophiles et les propriétaires d’animaux.
«En ce 21 ème siècle, plus personne ne doit mourir de la rage, surtout pas nos enfants. Et je peux vous rassurer que le président de la République et son gouvernement, mettront tout en œuvre pour que la rage soit boutée hors de notre pays d’ici 2020», a rassuré M. Dosso.
Cette 14è édition, avec pour thème «Engageons-nous, collaborons et vaccinons pour éliminer la rage », permettra durant une semaine (du 28 septembre au 05 octobre) de sensibiliser les leaders d’opinions, les populations ainsi que les acteurs de la lutte contre la maladie à s’engager dans le processus de l’élimination de la rage, de former les professionnels de la santé humaine et animale, les enseignants et d’organiser des campagnes de vaccination de masse des carnivores domestiques.
Pour appuyer le projet, le ministre Dosso Moussa a offert 3.000 doses de vaccins gratuits pour la vaccination des animaux sensibles que sont les clients, les chats, les mangoustes, les singes, etc dans la commune d’Adjamé.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la rage causée à 99% des morsures de chiens est une zoonose majeure qui occasionne un décès toutes les neuf minutes dans le monde. Chaque année, la maladie tue près de 60.000 personnes dans le monde, majoritairement des enfants dans les pays en développement.
En Côte d’Ivoire, la rage est une maladie endémique. Les données de la surveillance épidémiologique dans le secteur de la santé publique indiquent que 18 cas de mortalité ont été détectés en 2017, 25 cas en 2018 et 29 cas en 2019, soit au moins 72 décès déclarés de manière officielle durant ces trois derrières années dont 49% d’enfants.
Pour l’année 2020 en cours, sept décès ont été déjà enregistrés dans les six districts sanitaires du pays. Tous ces cas ont motivé la Côte d’Ivoire à classer la rage parmi cinq zoonoses prioritaires depuis janvier 2017 afin de faciliter le processus de son élimination.
bsp/fmo