Abidjan - Quatorze experts indépendants des droits de l'Homme des Nations Unies ont appelé, lundi 12 octobre 2020, le Cameroun à libérer le principal dirigeant d'opposition, Maurice Kamto, assigné à résidence avec sa famille depuis la nuit du 22 septembre 2020.
L'ONU demande au pouvoir camerounais de libérer également d’autres personnes arrêtées lors de manifestations pacifiques à travers le pays, et de cesser les intimidations à l’encontre des militants politiques, rapporte le site d’information des nations unies (Onu.info)
Ces experts ont également demandé au Cameroun d’enquêter de manière impartiale sur toutes les violations des droits de l'homme, y compris les allégations de disparitions forcées, de détention arbitraire et de mauvais traitements infligés aux manifestants, et de traduire les auteurs de ces actes en justice.
«Nous sommes extrêmement préoccupés par les arrestations massives de manifestants pacifiques et de militants politiques qui expriment leur dissidence », ont déclaré les experts dans un communiqué conjoint.
Plus de 500 personnes auraient été arrêtées à la suite des manifestations organisées par l'opposition camerounaise le 22 septembre, et quelque 200 seraient toujours en détention. Elles risquent d’être accusées de terrorisme et d'atteinte à la sécurité nationale et d’être jugées par un tribunal militaire pour avoir exercé leurs libertés fondamentales.
Les experts de l’ONU se sont également dits préoccupés par l'usage excessif de la force contre des manifestants pacifiques par les forces de sécurité camerounaises.
« La violence contre les manifestants a été disproportionnée, avec utilisation de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour les disperser violemment », ont-ils déclaré en exprimant leur inquiétude face aux informations faisant état de torture de manifestants pacifiques et de journalistes en détention.
« L'interdiction de la torture et de toute forme de traitement cruel, inhumain ou dégradant est absolue en vertu du droit international des droits de l'homme, et ne peut être justifiée », ont-ils souligné.
Les manifestants se sont mobilisés dans tout le pays en réponse à l'appel lancé par le parti d'opposition Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) pour réclamer un dialogue national, des réformes du système électoral et le retour de la paix dans les régions anglophones du pays.
Les autorités camerounaises ont interdit les manifestations dans certaines régions du pays et ont qualifié d'illégale toute tentative de rassemblement. Elles ont également déployé un dispositif de forces de sécurité important pour empêcher les manifestations pacifiques.
(AIP)
sdaf/cmas
L'ONU demande au pouvoir camerounais de libérer également d’autres personnes arrêtées lors de manifestations pacifiques à travers le pays, et de cesser les intimidations à l’encontre des militants politiques, rapporte le site d’information des nations unies (Onu.info)
Ces experts ont également demandé au Cameroun d’enquêter de manière impartiale sur toutes les violations des droits de l'homme, y compris les allégations de disparitions forcées, de détention arbitraire et de mauvais traitements infligés aux manifestants, et de traduire les auteurs de ces actes en justice.
«Nous sommes extrêmement préoccupés par les arrestations massives de manifestants pacifiques et de militants politiques qui expriment leur dissidence », ont déclaré les experts dans un communiqué conjoint.
Plus de 500 personnes auraient été arrêtées à la suite des manifestations organisées par l'opposition camerounaise le 22 septembre, et quelque 200 seraient toujours en détention. Elles risquent d’être accusées de terrorisme et d'atteinte à la sécurité nationale et d’être jugées par un tribunal militaire pour avoir exercé leurs libertés fondamentales.
Les experts de l’ONU se sont également dits préoccupés par l'usage excessif de la force contre des manifestants pacifiques par les forces de sécurité camerounaises.
« La violence contre les manifestants a été disproportionnée, avec utilisation de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour les disperser violemment », ont-ils déclaré en exprimant leur inquiétude face aux informations faisant état de torture de manifestants pacifiques et de journalistes en détention.
« L'interdiction de la torture et de toute forme de traitement cruel, inhumain ou dégradant est absolue en vertu du droit international des droits de l'homme, et ne peut être justifiée », ont-ils souligné.
Les manifestants se sont mobilisés dans tout le pays en réponse à l'appel lancé par le parti d'opposition Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) pour réclamer un dialogue national, des réformes du système électoral et le retour de la paix dans les régions anglophones du pays.
Les autorités camerounaises ont interdit les manifestations dans certaines régions du pays et ont qualifié d'illégale toute tentative de rassemblement. Elles ont également déployé un dispositif de forces de sécurité important pour empêcher les manifestations pacifiques.
(AIP)
sdaf/cmas