Présidente en exercice du Comité Régional de Pilotage (CRP) du Projet Autonomisation des femmes et dividende démographique (SWEDD), la Ministre ivoirienne de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté, Mariatou Koné est intervenue, au cours de la cérémonie de lancement national de la seconde phase dudit projet pour le tchad, qui s’est tenue ce samedi 7 Novembre 2020 à Pala, une ville de l’ouest du pays, située à 450 Km de N’djamena.
Présidée par le Marechal Président Idriss Deby Itno, cette cérémonie a enregistré la participation de plusieurs bénéficiaires ainsi que celle des partenaires techniques et financiers notamment la banque mondiale, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).
Après avoir transmis les salutations fraternelles du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara à son homologue, la Ministre a, au cours de son allocution, qui s’est faite de façon virtuelle, exprimé sa gratitude aux chefs d’États des pays membres et au Marechal Président Idriss Deby Itno pour son appui politique constant de haut niveau depuis 2015 et pour la mise en œuvre et l’extension spatio-temporelle du SWEDD avec l’entrée effective du Benin, de la Guinée, du Cameroun et l’ambition clairement affichée du Sénégal et de la Gambie.
Poursuivant, elle a saisi cette occasion pour remercier et féliciter une fois de plus le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale qui a approuvé un décaissement de 376 millions de dollars pour le financement de la deuxième phase du projet au niveau régional. Elle a en outre salué les progrès remarquables obtenus. Ces résultats ont été réalisés grâce à la conjugaison des efforts, ce qui a permis de donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre programmatique et financière, et partant d’améliorer de façon significative les performances du Projet notamment au niveau communautaire.
Procédant au lancement de la phase 2 pour son pays, le Marechal Président a félicité la Ministre Mariatou Koné pour la bonne coordination des activités au sein de l’espace SWEDD. Il s’est ensuite exprimé sur la question du mariage des mineurs, des mutilations génitales et de la scolarisation des filles. Idriss Déby a fait part de la "nécessité absolue de laisser continuer les filles étudier en arrêtant les mariages précoces "Ce comportement moyeux-âgeux, l'excision des filles, c'est pharaonique, ça date du Moyen-Âge, au temps des pharaons. Ce n'est ni le Coran, ni la Bible qui vous autorisent à faire cela. Il faut arrêter", a souligné Idriss Déby.
Il a ensuite demandé aux partenaires de prendre en compte les soucis majeurs, notamment l’eau et les salles de classe. Il a lancé un message à tous les tchadiens, précisant que la Loi n’autorise pas le mariage des enfants.
Selon lui, toute l’administration et la justice doivent veiller à ce que ces actes ne soient plus pratiqués car « le Tchad n’avancera pas sans la femme ». Et d’ajouter que la Loi doit être mise en œuvre partout sur l’ensemble du territoire.
Le projet Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) vise globalement à accélérer la transition démographique et à réaliser ainsi les objectifs plus larges qui consistent à déclencher le dividende démographique et la réduction des inégalités entre les sexes dans la région du Sahel.
Le projet SWEDD couvre sept pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad).
En ce qui concerne le Tchad, les provinces retenues pour la deuxième phase sont : Mayo-Kebbi Est, Mayo-Kebbi Ouest, Tandjilé, Chari-Baguirmi, Batha, Wadi-Fira, Ennedi-Est et Borkou. Ces provinces viennent s’ajouter aux quatre autres provinces déjà couvertes par le SWEDD 1 (Salamat, Kanem, Lac et Hadjer-Lamis).
Les interventions seront axées sur les leviers qui permettent de réduire la vulnérabilité des femmes et des filles en vue de leur autonomisation économique réelle. C’est pour cela qu’une proportion substantielle des ressources sera également allouée, dans le cadre du SWEDD II, à la lutte contre les violences basées sur le genre et à l’alphabétisation des jeunes filles.
Sercom
Présidée par le Marechal Président Idriss Deby Itno, cette cérémonie a enregistré la participation de plusieurs bénéficiaires ainsi que celle des partenaires techniques et financiers notamment la banque mondiale, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).
Après avoir transmis les salutations fraternelles du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara à son homologue, la Ministre a, au cours de son allocution, qui s’est faite de façon virtuelle, exprimé sa gratitude aux chefs d’États des pays membres et au Marechal Président Idriss Deby Itno pour son appui politique constant de haut niveau depuis 2015 et pour la mise en œuvre et l’extension spatio-temporelle du SWEDD avec l’entrée effective du Benin, de la Guinée, du Cameroun et l’ambition clairement affichée du Sénégal et de la Gambie.
Poursuivant, elle a saisi cette occasion pour remercier et féliciter une fois de plus le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale qui a approuvé un décaissement de 376 millions de dollars pour le financement de la deuxième phase du projet au niveau régional. Elle a en outre salué les progrès remarquables obtenus. Ces résultats ont été réalisés grâce à la conjugaison des efforts, ce qui a permis de donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre programmatique et financière, et partant d’améliorer de façon significative les performances du Projet notamment au niveau communautaire.
Procédant au lancement de la phase 2 pour son pays, le Marechal Président a félicité la Ministre Mariatou Koné pour la bonne coordination des activités au sein de l’espace SWEDD. Il s’est ensuite exprimé sur la question du mariage des mineurs, des mutilations génitales et de la scolarisation des filles. Idriss Déby a fait part de la "nécessité absolue de laisser continuer les filles étudier en arrêtant les mariages précoces "Ce comportement moyeux-âgeux, l'excision des filles, c'est pharaonique, ça date du Moyen-Âge, au temps des pharaons. Ce n'est ni le Coran, ni la Bible qui vous autorisent à faire cela. Il faut arrêter", a souligné Idriss Déby.
Il a ensuite demandé aux partenaires de prendre en compte les soucis majeurs, notamment l’eau et les salles de classe. Il a lancé un message à tous les tchadiens, précisant que la Loi n’autorise pas le mariage des enfants.
Selon lui, toute l’administration et la justice doivent veiller à ce que ces actes ne soient plus pratiqués car « le Tchad n’avancera pas sans la femme ». Et d’ajouter que la Loi doit être mise en œuvre partout sur l’ensemble du territoire.
Le projet Autonomisation des Femmes et Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) vise globalement à accélérer la transition démographique et à réaliser ainsi les objectifs plus larges qui consistent à déclencher le dividende démographique et la réduction des inégalités entre les sexes dans la région du Sahel.
Le projet SWEDD couvre sept pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad).
En ce qui concerne le Tchad, les provinces retenues pour la deuxième phase sont : Mayo-Kebbi Est, Mayo-Kebbi Ouest, Tandjilé, Chari-Baguirmi, Batha, Wadi-Fira, Ennedi-Est et Borkou. Ces provinces viennent s’ajouter aux quatre autres provinces déjà couvertes par le SWEDD 1 (Salamat, Kanem, Lac et Hadjer-Lamis).
Les interventions seront axées sur les leviers qui permettent de réduire la vulnérabilité des femmes et des filles en vue de leur autonomisation économique réelle. C’est pour cela qu’une proportion substantielle des ressources sera également allouée, dans le cadre du SWEDD II, à la lutte contre les violences basées sur le genre et à l’alphabétisation des jeunes filles.
Sercom