L’élection présidentielle du 31 octobre 2020 permet de mesurer l’écart qui existe entre le pays politique et le pays réel. Première évidence : l’élection d’Alassane Ouattara ne souffre d’aucune contestation, non pas grâce au score qu’il a obtenu, mais, tout simplement parce qu’il a affronté le verdict des urnes adossé un bilan positif incontestable. Depuis 2011, Ouattara et le Rhdp sont, électoralement, majoritaires dans le pays. Deuxième évidence : la radicalisation du noyau dur du Pdci autour de Bédié et de Pascal Affi N’Guessan, dont les GOR ne voulaient pas, s’explique par le fait que ni Bédié ni Affi N’Guessan ne pouvaient l’emporter dans les urnes. Comment expliquer que depuis sa rupture avec le Rhdp, Bédié ne se soit pas préparé, à travers... suite de l'article sur L’intelligent d’Abidjan
Editorial Publié le mardi 1 décembre 2020 | L’intelligent d’Abidjan