Le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata, a salué jeudi 3 décembre 2020, les actions menées par le gouvernement pour la protection des femmes et des enfants, au cours de la cérémonie officielle des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles, à Abidjan.
« Le gouvernement a mis en place des mécanismes de protection des femmes et des enfants, notamment l’installation de 65 plateformes multisectorielles de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) dans les complexes socioéducatifs, la création de 1.138 espaces sûrs pour les jeunes filles, la mise à disposition de tous, d’un numéro vert, 1308, pour dénoncer, orienter et informer, la création de 42 bureaux d’accueil genre dans les commissariats et postes de police et la réouverture, du centre PAVVIOS qui est un centre d’accueil et de transit pour héberger les survivantes des VBG avant leur réinsertion familiale », a dit Pr Bakayoko.
Elle a souligné que l’action gouvernementale se traduit également par des sanctions exemplaires infligées à ceux qui se rendent coupables de violences et de crimes à l’égard des enfants (condamnations pour excisions, pour mariages d’enfants, pour viol, etc.).
Malgré ces efforts, bien de défis demeurent, notamment la recrudescence des violences dans les foyers et la persistance de certaines pratiques socio-culturelles néfastes telles que les mariages précoces, les mutilations génitales féminines.
« Je tiens à féliciter tous les acteurs qui, malgré le contexte de la Covid-19, ont assuré la continuité des services, œuvrant ainsi à la prise en charge de femmes et filles confrontées à la violence domestique exacerbée au moment du confinement », a-t-elle indiqué.
Pour le coordonnateur Résident des systèmes des Nation Unies, Philipe Poinsot, il s’agit de joindre les idées, les forces et les moyens pour lutter contre les VBG et également prendre en considération les effets négatifs du Covid-19 sur les femmes et les filles.
« Selon ONU Femmes, chaque jour, ce sont 137 femmes qui sont tuées par un membre de leurs familles. Plus nous en savoir sur cette violence sexiste, plus nous pourrons y remédier efficacement. C’est pourquoi les mesures devraient également viser à aider les institutions à collecter et analyser les données », a-t-il signifié.
La Côte d’Ivoire a porté son choix cette année sur le thème « Zéro violence domestique : Je m’engage ». Le thème international de la campagne est : « Tous unis » 2020 : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».
La campagne nationale des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles, qui a commencé le 25 novembre avec la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, s’achève le 10 décembre 2020, avec la Journée des droits de l’Homme.
(AIP)
« Le gouvernement a mis en place des mécanismes de protection des femmes et des enfants, notamment l’installation de 65 plateformes multisectorielles de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG) dans les complexes socioéducatifs, la création de 1.138 espaces sûrs pour les jeunes filles, la mise à disposition de tous, d’un numéro vert, 1308, pour dénoncer, orienter et informer, la création de 42 bureaux d’accueil genre dans les commissariats et postes de police et la réouverture, du centre PAVVIOS qui est un centre d’accueil et de transit pour héberger les survivantes des VBG avant leur réinsertion familiale », a dit Pr Bakayoko.
Elle a souligné que l’action gouvernementale se traduit également par des sanctions exemplaires infligées à ceux qui se rendent coupables de violences et de crimes à l’égard des enfants (condamnations pour excisions, pour mariages d’enfants, pour viol, etc.).
Malgré ces efforts, bien de défis demeurent, notamment la recrudescence des violences dans les foyers et la persistance de certaines pratiques socio-culturelles néfastes telles que les mariages précoces, les mutilations génitales féminines.
« Je tiens à féliciter tous les acteurs qui, malgré le contexte de la Covid-19, ont assuré la continuité des services, œuvrant ainsi à la prise en charge de femmes et filles confrontées à la violence domestique exacerbée au moment du confinement », a-t-elle indiqué.
Pour le coordonnateur Résident des systèmes des Nation Unies, Philipe Poinsot, il s’agit de joindre les idées, les forces et les moyens pour lutter contre les VBG et également prendre en considération les effets négatifs du Covid-19 sur les femmes et les filles.
« Selon ONU Femmes, chaque jour, ce sont 137 femmes qui sont tuées par un membre de leurs familles. Plus nous en savoir sur cette violence sexiste, plus nous pourrons y remédier efficacement. C’est pourquoi les mesures devraient également viser à aider les institutions à collecter et analyser les données », a-t-il signifié.
La Côte d’Ivoire a porté son choix cette année sur le thème « Zéro violence domestique : Je m’engage ». Le thème international de la campagne est : « Tous unis » 2020 : « Orangez le monde : financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».
La campagne nationale des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles, qui a commencé le 25 novembre avec la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, s’achève le 10 décembre 2020, avec la Journée des droits de l’Homme.
(AIP)