Le Directeur Général du Développement Durable, Dr Gustave Aboua, a expliqué que dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de Minamata sur le mercure, des projets, dont celui piloté par le centre africain pour la santé environnementale (CASE), visent à faire l’état des lieux, à sensibiliser les parties prenantes et à identifier les produits contenant du mercure et leurs alternatives qui entrent en Côte d’Ivoire.
Au cours de l’atelier de renforcement de capacités techniques des agents en charge du contrôle des produits entrants et vendus sur le marché national, ouvert ce mardi 1er décembre 2020 à Abidjan, les participants ont pris connaissance de la dangerosité du mercure, des produits en contenant et leurs alternatives, ainsi que des techniques existantes pour sa détection rapide dans certains produits aux ports d’entrée sur le territoire national.
Cet atelier a pour objectif principal de permettre aux parties prenantes de rendre effectif le contrôle aux ports d’entrée afin de parvenir à la mise en œuvre des dispositions de la Convention de Minamata notamment de son article 4 qui interdit en son annexe À l’interdiction de fabrication, de commercialisation et d’utilisation de plusieurs produits contenant du mercure ajouté.
Pour Dr Aboua Gustave, en remplacement de ces produits contenant du mercure, "il faut présenter sinon proposer leurs alternatives pour que les populations ne soient pas privées de leur utilisation ". Il a par ailleurs proposé qu’une dotation en outils de contrôle pour qu’une vérification des produits contenant du mercure qui entrent en Côte d’Ivoire soit faite. " Cela entend également lutter contre la dégradation de l’Environnement dont le mercure est un polluant majeur" ajoute-t-il.
Le président du CASE, Dominique Bally KPOKRO a quant à lui, expliqué que les produits listés dans la première partie de l’annexe À de la Convention de Minamata sont frappés d’interdiction à compter de ce 31 décembre 2020. Parmi ces produits, l’on trouve les piles boutons, les batteries et accumulateurs à mercure, les ampoules, les Thermomètres à mercure, les Tensiomètres du même ordre, les produits cosmétiques, les pesticides... C’est en cela qu’il rappelle que
« Tous ces produits au soir du 31 décembre 2020 seront interdits de fabrication, d’importation et d’exportation. La Côte d’Ivoire ayant ratifié la convention et n’ayant pas demandé d’exemption, il est bon de rappeler que la chance que nous avons pour protéger nos populations et notre environnement du mercure, est de procéder aux contrôle effectif des différents produits pour s’assurer que les produits concernés ne rentrent plus sur notre territoire », a-t-il confié.
Selon lui, des études menées par sa structure, avec l’appui des partenaires tels que le Bureau Européen de l’Environnement et la SSNC, offrent des possibilités en nombre enfin de basculer à l’utilisation des produits sans mercure. il s’agit entre autres des ampoules LED, des piles et alternateurs à faible teneur de mercure, des produits cosmétiques sans mercure...
La Convention de Minamata sur le mercure a été adoptée et ouverte à signature en Octobre 2013 à Kumamoto, au Japon. Cette convention a depuis été signée par 128 pays et 125 pays l’ont ratifiée dont la Côte d’Ivoire en octobre 2019. Le traité est entré en vigueur en Août 2017.
Cyprien K.
Au cours de l’atelier de renforcement de capacités techniques des agents en charge du contrôle des produits entrants et vendus sur le marché national, ouvert ce mardi 1er décembre 2020 à Abidjan, les participants ont pris connaissance de la dangerosité du mercure, des produits en contenant et leurs alternatives, ainsi que des techniques existantes pour sa détection rapide dans certains produits aux ports d’entrée sur le territoire national.
Cet atelier a pour objectif principal de permettre aux parties prenantes de rendre effectif le contrôle aux ports d’entrée afin de parvenir à la mise en œuvre des dispositions de la Convention de Minamata notamment de son article 4 qui interdit en son annexe À l’interdiction de fabrication, de commercialisation et d’utilisation de plusieurs produits contenant du mercure ajouté.
Pour Dr Aboua Gustave, en remplacement de ces produits contenant du mercure, "il faut présenter sinon proposer leurs alternatives pour que les populations ne soient pas privées de leur utilisation ". Il a par ailleurs proposé qu’une dotation en outils de contrôle pour qu’une vérification des produits contenant du mercure qui entrent en Côte d’Ivoire soit faite. " Cela entend également lutter contre la dégradation de l’Environnement dont le mercure est un polluant majeur" ajoute-t-il.
Le président du CASE, Dominique Bally KPOKRO a quant à lui, expliqué que les produits listés dans la première partie de l’annexe À de la Convention de Minamata sont frappés d’interdiction à compter de ce 31 décembre 2020. Parmi ces produits, l’on trouve les piles boutons, les batteries et accumulateurs à mercure, les ampoules, les Thermomètres à mercure, les Tensiomètres du même ordre, les produits cosmétiques, les pesticides... C’est en cela qu’il rappelle que
« Tous ces produits au soir du 31 décembre 2020 seront interdits de fabrication, d’importation et d’exportation. La Côte d’Ivoire ayant ratifié la convention et n’ayant pas demandé d’exemption, il est bon de rappeler que la chance que nous avons pour protéger nos populations et notre environnement du mercure, est de procéder aux contrôle effectif des différents produits pour s’assurer que les produits concernés ne rentrent plus sur notre territoire », a-t-il confié.
Selon lui, des études menées par sa structure, avec l’appui des partenaires tels que le Bureau Européen de l’Environnement et la SSNC, offrent des possibilités en nombre enfin de basculer à l’utilisation des produits sans mercure. il s’agit entre autres des ampoules LED, des piles et alternateurs à faible teneur de mercure, des produits cosmétiques sans mercure...
La Convention de Minamata sur le mercure a été adoptée et ouverte à signature en Octobre 2013 à Kumamoto, au Japon. Cette convention a depuis été signée par 128 pays et 125 pays l’ont ratifiée dont la Côte d’Ivoire en octobre 2019. Le traité est entré en vigueur en Août 2017.
Cyprien K.