Ratifions la convention 190 pour dire non aux violences et harcèlements faits aux femmes, c’est autour de ce thème que les femmes du Syndicat National des Travailleurs des Entreprises Pétrolières de Gaz et assimilé en Côte d’Ivoire, se sont retrouvées pour échanger ce jeudi 03 décembre 2020 à bourse du travail.
Mme Sery Gisèle présidente du comité femme du SYNTEPCI n’y est pas allé d’une main morte, elle a lancé sans détour, la violence et le harcèlement dans le monde du travail ne doivent pas être tolérés. Selon elle, les harcèlements se manifestent aussi bien au bureau que sur le chemin pour aller ou revenir du bureau. La présidente Gisèle estime qu’il est important de sensibiliser les femmes surtout, les motiver à former des alliances avec des ONG et associations afin de faire barrière à l’harcèlement et aux violences à l’encontre des femmes en attendant l’adoption de la convention 190 de l’OIT.
Kouassi Claire, secrétaire nationale chargé du genre au sein de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire, pour sa part invite à plus de détermination et de responsabilité. A ce propos, dira-t-elle, pour être syndicaliste, il faut militer à visage découvert. Elle ajoutera qu’il est utile d’éduquer les jeunes sur les valeurs pour qu’ils deviennent des adultes sinon des futurs travailleurs exemplaires. Aussi lancera-t-elle à l’endroit des ONG « travaillez avec nous pour qu’on aille vers le gouvernement pour la ratification de la convention 190 », a-t-elle martelé
Mme Ayemou Chantal représentante du Réseau Ivoirien pour la Défense des droits de l’Enfant et de la Femme (RIDEF) a édifié l’auditoire sur les résultats d’une enquête pilote qui a permis d’éclairer les lanternes sur la situation du phénomène au plan national. Elle révélera que le harcèlement est un phénomène féminin car sur 45% de travailleurs qui en sont victimes, 81% sont des femmes et seulement 18% d’hommes. Elle évoquera les NTIC comme un canal préféré des harceleurs car 70% des femmes ont dit avoir subi le harcèlement par les NTIC.
La présidente du RIDEF note également que le harcèlement est un phénomène silencieux parce qu’on n’en parle pas. D’ailleurs précisera-t-elle, 67% des victimes selon cette enquête pilote n’ont pas réagit. Poursuivant l’activiste a affirmé que cette l’harcèlement a pour conséquence, l’improductivité des victimes dans leurs services, le stress, le sentiment de culpabilité, là mise en danger de la vie de famille, la survie des entreprises d’où la nécessité d’y mettre fin et en s’organisant suffisant pour pousser les autorités à légiférer sur la question et sur à ratifier la convention 190 de l’OIT.
Il faut noter également la présence d’hommes militants en faveur de la ratification de ladite convention. M.Wondjé N’guessan Jeremie le SG du SYNTEPCI aux nombre de ceux-ci, a fait savoir aux femmes le soutien des hommes car selon lui « la femme donne la vie, elle mérite le respect partout »
Mme Sery Gisèle présidente du comité femme du SYNTEPCI n’y est pas allé d’une main morte, elle a lancé sans détour, la violence et le harcèlement dans le monde du travail ne doivent pas être tolérés. Selon elle, les harcèlements se manifestent aussi bien au bureau que sur le chemin pour aller ou revenir du bureau. La présidente Gisèle estime qu’il est important de sensibiliser les femmes surtout, les motiver à former des alliances avec des ONG et associations afin de faire barrière à l’harcèlement et aux violences à l’encontre des femmes en attendant l’adoption de la convention 190 de l’OIT.
Kouassi Claire, secrétaire nationale chargé du genre au sein de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire, pour sa part invite à plus de détermination et de responsabilité. A ce propos, dira-t-elle, pour être syndicaliste, il faut militer à visage découvert. Elle ajoutera qu’il est utile d’éduquer les jeunes sur les valeurs pour qu’ils deviennent des adultes sinon des futurs travailleurs exemplaires. Aussi lancera-t-elle à l’endroit des ONG « travaillez avec nous pour qu’on aille vers le gouvernement pour la ratification de la convention 190 », a-t-elle martelé
Mme Ayemou Chantal représentante du Réseau Ivoirien pour la Défense des droits de l’Enfant et de la Femme (RIDEF) a édifié l’auditoire sur les résultats d’une enquête pilote qui a permis d’éclairer les lanternes sur la situation du phénomène au plan national. Elle révélera que le harcèlement est un phénomène féminin car sur 45% de travailleurs qui en sont victimes, 81% sont des femmes et seulement 18% d’hommes. Elle évoquera les NTIC comme un canal préféré des harceleurs car 70% des femmes ont dit avoir subi le harcèlement par les NTIC.
La présidente du RIDEF note également que le harcèlement est un phénomène silencieux parce qu’on n’en parle pas. D’ailleurs précisera-t-elle, 67% des victimes selon cette enquête pilote n’ont pas réagit. Poursuivant l’activiste a affirmé que cette l’harcèlement a pour conséquence, l’improductivité des victimes dans leurs services, le stress, le sentiment de culpabilité, là mise en danger de la vie de famille, la survie des entreprises d’où la nécessité d’y mettre fin et en s’organisant suffisant pour pousser les autorités à légiférer sur la question et sur à ratifier la convention 190 de l’OIT.
Il faut noter également la présence d’hommes militants en faveur de la ratification de ladite convention. M.Wondjé N’guessan Jeremie le SG du SYNTEPCI aux nombre de ceux-ci, a fait savoir aux femmes le soutien des hommes car selon lui « la femme donne la vie, elle mérite le respect partout »