Abidjan - L’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) à travers son Mouvement d’action des jeunes (MAJ) a organisé du samedi 19 au mercredi 23 décembre 2020, à Abidjan, un camp virtuel à l’endroit de 150 adolescents et jeunes pour le renforcement de leurs connaissances sur la santé sexuelle et reproductive.
Ce deuxième camp autour du thème : « Education à la santé et à la vie saine », réunit des participants connectés depuis Bondoukou, Bouaké et Man, pour s’instruire davantage sur le leadership, la santé de la reproduction des adolescents et jeunes et sur la Covid-19.
La population en Côte d’Ivoire est à majorité jeune. Selon une dernière estimation de l’ONUSIDA, le taux de prévalence VIH dans la population est estimé à 3,4%. Les données de l’EDS indiquent que 20,8% des 15 à 19 ans ont eu des rapports sexuels avant leur quinzième anniversaire. Parmi eux, 4,3% ont eu des rapports sexuels multiples sans utilisation systématique du préservatif.
En 2018, la Côte d’Ivoire a enregistré 4471 cas de grossesse en milieu scolaire. L’étude SASSOR sur les avortements (Yamoussokro 2017) a révélé que six filles sur dix, ont pratiqué l’avortement. A cette situation, s’associe la consommation plus accrue de drogue, d’alcool et de tabac en milieu scolaire.
L’insuffisance voire le manque d’éducation sur la sexualité, la santé et les droits sexuels favorisent les comportements à risques chez les adolescents et les jeunes, qui s’adonnent aux stupéfiants, et s’exposent ainsi aux VIH/Sida et grossesses non désirées ou précoces, a déclaré un animateur du camp, Kambou Mir Sansan Rodrigue.
La conseillère aux programmes point focal VIH/Jeune, Hortense Koffi-Akroman, a salué l’apport financier du Fonds des Nations Unies pour la population (l’UNFPA) à travers les fonds Canada, qui a permis la tenue des camps jeunes en ligne pour leur éducation à la santé et à la vie saine.
eaa/ask
Ce deuxième camp autour du thème : « Education à la santé et à la vie saine », réunit des participants connectés depuis Bondoukou, Bouaké et Man, pour s’instruire davantage sur le leadership, la santé de la reproduction des adolescents et jeunes et sur la Covid-19.
La population en Côte d’Ivoire est à majorité jeune. Selon une dernière estimation de l’ONUSIDA, le taux de prévalence VIH dans la population est estimé à 3,4%. Les données de l’EDS indiquent que 20,8% des 15 à 19 ans ont eu des rapports sexuels avant leur quinzième anniversaire. Parmi eux, 4,3% ont eu des rapports sexuels multiples sans utilisation systématique du préservatif.
En 2018, la Côte d’Ivoire a enregistré 4471 cas de grossesse en milieu scolaire. L’étude SASSOR sur les avortements (Yamoussokro 2017) a révélé que six filles sur dix, ont pratiqué l’avortement. A cette situation, s’associe la consommation plus accrue de drogue, d’alcool et de tabac en milieu scolaire.
L’insuffisance voire le manque d’éducation sur la sexualité, la santé et les droits sexuels favorisent les comportements à risques chez les adolescents et les jeunes, qui s’adonnent aux stupéfiants, et s’exposent ainsi aux VIH/Sida et grossesses non désirées ou précoces, a déclaré un animateur du camp, Kambou Mir Sansan Rodrigue.
La conseillère aux programmes point focal VIH/Jeune, Hortense Koffi-Akroman, a salué l’apport financier du Fonds des Nations Unies pour la population (l’UNFPA) à travers les fonds Canada, qui a permis la tenue des camps jeunes en ligne pour leur éducation à la santé et à la vie saine.
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