« L’argent sale issu de flux illégaux alimente les trafics de toute sorte, menace notre sécurité et contribue à financer le terrorisme (…) Nous devons donc nous mobiliser et déployer une grande énergie pour réduire les effets de tous les acteurs de blanchiment de capitaux dans notre sous-région ", a déclaré le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé. Il s’exprimait ce lundi 22 mars 2021, lors de l’atelier régional de formation sur les enquêtes financières à l’intention des agences chargées des enquêtes et de poursuites pénales des Etats membres de la CEDEAO, à Abidjan.
Pour le ministre Vagondo Diomandé, l’engagement de la Côte d’Ivoire à lutter contre les phénomènes de blanchiment d’argent et du financement du terrorisme est sans équivoque; car ces pratiques constituent des menaces pour l’économie et la stabilité du pays. "Le blanchiment de capitaux affecte considérablement les économies en réduisant les recettes fiscales, l’investissement public et partant la croissance", a-t-il soutenu.
La lutte efficace de ces fléaux passe, selon le Gl Vagondo par une adaptation qui tient compte des changements, "de la façon d’opérer de l’ennemi" pour proposer de nouvelles techniques, de nouveaux outils pour de meilleures enquêtes.
Cet atelier qui s’inscrit dans cette vision va permettre aux représentants d’administrations en charge des enquêtes et des poursuites des États de la CEDEAO, de renforcer leurs capacités et de contribuer à trouver des solutions durables dans cette lutte contre ces crimes transnationaux dans la sous-région.
À l’initiative du Groupe Intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), en partenariat avec l’Agence allemande de coopération au développement (GIZ), ces reflexions - qui s’étendront sur cinq jours - vont permettre de renforcer les connaissances des participants afin de les outiller à mieux mener leurs activités d’enquêtes et de poursuite des affaires de crimes économiques et financiers dans le cadre du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (BC/FT).
" Il est attendu donc qu’à l’issue de cette formation, vous soyez en mesure de détecter, prévenir et endiguer les crimes économiques et financiers dans la région, ce qui aura pour corollaire un accroissement du nombre d’enquêtes, de jugements, de condamnations des affaires de BC/FT et de confiscation des avoirs criminels dans la région" a souligné Juge Kimelabalou ABA, Directeur Général du GIABA.
Selon lui, les thèmes qui seront couverts au cours de la présente rencontre régionale animée par des experts chevronnés et rompus à la tâche, prennnent en compte un large spectre de questions pertinentes, entre autres : un aperçu des 40 recommandations du GAFI, un aperçu des stratégies et techniques d’enquêtes sur les crimes/délits économiques et financiers, le cyberespace et la cybercriminalité, les monnaies virtuelles ou crypto-monnaies, les techniques d’enquête et les exigences en matière de preuve, les opérations d’infiltration dans les enquêtes financières, les principes fondamentaux du retraçage des fonds, etc.
C’est pourquoi il a exhorté les participants à saisir cette opportunité pour partager les bonnes pratiques entre pairs.
"Mon espoir est que l’échange d’idées au cours du présent atelier, ainsi que les connaissances et les compétences dont vous serez dotés, renforcent davantage l’efficacité des enquêtes et poursuites des cas de BC/FT, avec un impact positif sur les taux de condamnations pour vos pays respectifs.", a-t-il conclu.
Cyprien K.
Pour le ministre Vagondo Diomandé, l’engagement de la Côte d’Ivoire à lutter contre les phénomènes de blanchiment d’argent et du financement du terrorisme est sans équivoque; car ces pratiques constituent des menaces pour l’économie et la stabilité du pays. "Le blanchiment de capitaux affecte considérablement les économies en réduisant les recettes fiscales, l’investissement public et partant la croissance", a-t-il soutenu.
La lutte efficace de ces fléaux passe, selon le Gl Vagondo par une adaptation qui tient compte des changements, "de la façon d’opérer de l’ennemi" pour proposer de nouvelles techniques, de nouveaux outils pour de meilleures enquêtes.
Cet atelier qui s’inscrit dans cette vision va permettre aux représentants d’administrations en charge des enquêtes et des poursuites des États de la CEDEAO, de renforcer leurs capacités et de contribuer à trouver des solutions durables dans cette lutte contre ces crimes transnationaux dans la sous-région.
À l’initiative du Groupe Intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), en partenariat avec l’Agence allemande de coopération au développement (GIZ), ces reflexions - qui s’étendront sur cinq jours - vont permettre de renforcer les connaissances des participants afin de les outiller à mieux mener leurs activités d’enquêtes et de poursuite des affaires de crimes économiques et financiers dans le cadre du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (BC/FT).
" Il est attendu donc qu’à l’issue de cette formation, vous soyez en mesure de détecter, prévenir et endiguer les crimes économiques et financiers dans la région, ce qui aura pour corollaire un accroissement du nombre d’enquêtes, de jugements, de condamnations des affaires de BC/FT et de confiscation des avoirs criminels dans la région" a souligné Juge Kimelabalou ABA, Directeur Général du GIABA.
Selon lui, les thèmes qui seront couverts au cours de la présente rencontre régionale animée par des experts chevronnés et rompus à la tâche, prennnent en compte un large spectre de questions pertinentes, entre autres : un aperçu des 40 recommandations du GAFI, un aperçu des stratégies et techniques d’enquêtes sur les crimes/délits économiques et financiers, le cyberespace et la cybercriminalité, les monnaies virtuelles ou crypto-monnaies, les techniques d’enquête et les exigences en matière de preuve, les opérations d’infiltration dans les enquêtes financières, les principes fondamentaux du retraçage des fonds, etc.
C’est pourquoi il a exhorté les participants à saisir cette opportunité pour partager les bonnes pratiques entre pairs.
"Mon espoir est que l’échange d’idées au cours du présent atelier, ainsi que les connaissances et les compétences dont vous serez dotés, renforcent davantage l’efficacité des enquêtes et poursuites des cas de BC/FT, avec un impact positif sur les taux de condamnations pour vos pays respectifs.", a-t-il conclu.
Cyprien K.