Abidjan, La représentante résidente d’ONU-Femmes en Côte d’Ivoire, Mme Antonia NGabala Sodonon a lancé jeudi 25 mars 2021 à Abidjan, un appel à la mobilisation de plus de ressources en faveur de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
La responsable onusienne a lancé cet appel, lors d’une présentation du rapport ONU-Femmes sur l’égalité des sexes : les droits des femmes, 25 ans après Beijing.
Dans son discours d’analyse de la situation transmis à l’AIP, Mme Antonia Ngabala a révélé que la Côte d’Ivoire occupe la 157ème place sur 162 pays dans le monde, selon le rapport 2019 de l’indice d’inégalité du genre.
Et cette inégalité, a-t-elle insisté, s’observe dans plusieurs domaines à savoir au niveau de la gouvernance où le taux des femmes dans les sphères décisionnelles en Côte d’Ivoire est en dessous de la moyenne régionale de l’Afrique subsaharienne et il reste du chemin à faire pour atteindre la cible minimale de 30% recommandée par Beijing.
Dans le parlement précédent a rappelé Mme Antonia, les femmes occupaient 29 sièges sur 255 (soit 11,37%), au niveau de la gouvernance locale, l’on compte une femme sur 31 présidents de Conseils régionaux, soit 3,23% et seulement 16 femmes sur 201 maires, soit 7,96%.
Pour elle, ces tableaux ne correspondent pas du tout à la vision définie à Beijing, il y a de cela un quart de siècle et ne s’inscrivent pas dans les Objectifs de développement durable (ODD), dont l’atteinte est intrinsèquement liée à l’avènement d’une plus grande égalité des sexes.
«Il est donc urgent de modifier les tendances et d’agir avec détermination, en unissant nos forces en faveur de la réalisation de l’égalité des sexes et la justice sociale pour toutes et pour tous », a suggéré la représentante résidente d’ONU-Femmes en Côte d’Ivoire.
Pour corriger ce dysfonctionnement, elle invite l’ensemble des acteurs à plus d’engagement, dans le sens de la mise en œuvre d’une feuille de route commune, sous le leadership du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en vue d’accélérer l’atteinte des ODD en Côte d’Ivoire pour les cinq années à venir.
Dans le monde 32 millions de filles en âge d’aller à l’école primaire n’empruntent toujours pas le chemin bien que le nombre d’enfants non scolarisés dans le primaire et le secondaire ait été divisé par deux et la politique reste un domaine principalement masculin avec 3/4 des sièges parlementaires occupés par des hommes dans le monde.
ONU Femmes est l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
(AIP)
bsp/tm
La responsable onusienne a lancé cet appel, lors d’une présentation du rapport ONU-Femmes sur l’égalité des sexes : les droits des femmes, 25 ans après Beijing.
Dans son discours d’analyse de la situation transmis à l’AIP, Mme Antonia Ngabala a révélé que la Côte d’Ivoire occupe la 157ème place sur 162 pays dans le monde, selon le rapport 2019 de l’indice d’inégalité du genre.
Et cette inégalité, a-t-elle insisté, s’observe dans plusieurs domaines à savoir au niveau de la gouvernance où le taux des femmes dans les sphères décisionnelles en Côte d’Ivoire est en dessous de la moyenne régionale de l’Afrique subsaharienne et il reste du chemin à faire pour atteindre la cible minimale de 30% recommandée par Beijing.
Dans le parlement précédent a rappelé Mme Antonia, les femmes occupaient 29 sièges sur 255 (soit 11,37%), au niveau de la gouvernance locale, l’on compte une femme sur 31 présidents de Conseils régionaux, soit 3,23% et seulement 16 femmes sur 201 maires, soit 7,96%.
Pour elle, ces tableaux ne correspondent pas du tout à la vision définie à Beijing, il y a de cela un quart de siècle et ne s’inscrivent pas dans les Objectifs de développement durable (ODD), dont l’atteinte est intrinsèquement liée à l’avènement d’une plus grande égalité des sexes.
«Il est donc urgent de modifier les tendances et d’agir avec détermination, en unissant nos forces en faveur de la réalisation de l’égalité des sexes et la justice sociale pour toutes et pour tous », a suggéré la représentante résidente d’ONU-Femmes en Côte d’Ivoire.
Pour corriger ce dysfonctionnement, elle invite l’ensemble des acteurs à plus d’engagement, dans le sens de la mise en œuvre d’une feuille de route commune, sous le leadership du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, en vue d’accélérer l’atteinte des ODD en Côte d’Ivoire pour les cinq années à venir.
Dans le monde 32 millions de filles en âge d’aller à l’école primaire n’empruntent toujours pas le chemin bien que le nombre d’enfants non scolarisés dans le primaire et le secondaire ait été divisé par deux et la politique reste un domaine principalement masculin avec 3/4 des sièges parlementaires occupés par des hommes dans le monde.
ONU Femmes est l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
(AIP)
bsp/tm