La fête de Pâques (Paquinou, en langue locale Baoulé) a drainé, cette année, un grand nombre de ressortissants Baoulé dans leur lieu d'origine que sont notamment Dimbokro, Bocanda et Kouasskouaasikro, a constaté l'AIP.
Ils sont arrivés par milliers par cars des compagnies de transport, par convoi ou par voitures, prenant d'assaut les gares routières de Dimbokro pour se rendre dans leurs villages notamment à Abigui, Kouadio Ettienkro, Langba ou Adjoumanikro, à la grande joie des chauffeurs de taxi-brousse et de tricycles.
Jusqu'à minuit samedi, à quelques heures de la fête, la gare routière grouillait encore de monde.
“J'attends un picnic par me rendre dans mon village. Je n'ai pas pu venir l’an passé à cause du COVID-19, cette année je ne pouvais pas rater", a expliqué un passager à la gare de Booré, Koffi N’dri Amoin, l'air exténué, un enfant au dos et tenant un autre par la main devant ses bagages au sol.
A la gare d'Adjoumanikro, un autre passager, Kouamé Kouakou, la cinquantaine révolue, tenant un mouton par une corde, l'air nerveux raconte qu'il doit à tout prix rentrer dans son village. “On doit tuer ce mouton pour demain (dimanche) malheureusement je suis encore ici", a-t-il dit, courant vers un camion de type Renault Badjan qui entrait à la gare dans un vrombissement de moteur et de bruits de klaxons.
La Paquinou est une occasion de retrouvailles pour le peuple Baoulé qui met à profit cette fête chrétienne pour tenir des réunions de familles, des rencontres d’associations de développement dans les villages qui connaissent une animation particulière à cause de l’arrivée de leurs ressortissants, revenus des grandes villes pour faire la fête avec leurs parents.
(AIP)
Ils sont arrivés par milliers par cars des compagnies de transport, par convoi ou par voitures, prenant d'assaut les gares routières de Dimbokro pour se rendre dans leurs villages notamment à Abigui, Kouadio Ettienkro, Langba ou Adjoumanikro, à la grande joie des chauffeurs de taxi-brousse et de tricycles.
Jusqu'à minuit samedi, à quelques heures de la fête, la gare routière grouillait encore de monde.
“J'attends un picnic par me rendre dans mon village. Je n'ai pas pu venir l’an passé à cause du COVID-19, cette année je ne pouvais pas rater", a expliqué un passager à la gare de Booré, Koffi N’dri Amoin, l'air exténué, un enfant au dos et tenant un autre par la main devant ses bagages au sol.
A la gare d'Adjoumanikro, un autre passager, Kouamé Kouakou, la cinquantaine révolue, tenant un mouton par une corde, l'air nerveux raconte qu'il doit à tout prix rentrer dans son village. “On doit tuer ce mouton pour demain (dimanche) malheureusement je suis encore ici", a-t-il dit, courant vers un camion de type Renault Badjan qui entrait à la gare dans un vrombissement de moteur et de bruits de klaxons.
La Paquinou est une occasion de retrouvailles pour le peuple Baoulé qui met à profit cette fête chrétienne pour tenir des réunions de familles, des rencontres d’associations de développement dans les villages qui connaissent une animation particulière à cause de l’arrivée de leurs ressortissants, revenus des grandes villes pour faire la fête avec leurs parents.
(AIP)