Dimbokro - Les travailleurs de Dimbokro ont dénoncé, samedi 1er mai 2021, la cherté du coût de la vie en Côte d’Ivoire, une situation qui, selon eux, contraint les populations dans une précarité, lors de la commémoration de la fête du travail, placée sous fond de COVID 19, initiée par la direction régionale du Travail dans la localité.
Le secrétaire général local de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), Kossonou a dit ne pas comprendre cette augmentation des prix en cette période difficile marquée par la pandémie du COVID19. Il a plaidé pour des actions d’envergure du gouvernement pour ramener les prix notamment de l’eau, de l’électricité, du carburant et du vivrier à leur juste proportion pour le bonheur des travailleurs et de la population.
Il a invité l’Etat à ne pas abandonner le contrôle des prix pour une question de libre concurrence et laisser s’installer une sorte de libertinage. Il faut ramener les prix à leur juste valeur par des mesures immédiates, a-t-il souhaité.
M. Kossonou a préconisé la mise en place d’un système performant de péréquation ayant vocation à donner à l’Etat les moyens visant à amoindrir les chocs des fluctuations des prix et l’inflation, le redéploiement des services de contrôle sur toute l’étendue du territoire pour sanctionner les infractions.
Il a déploré le fait que la pension de retraite du privé n’atteint pas le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), invitant le patronat à privilégier le dialogue social pour mieux répondre aux nombreuses préoccupations de travailleurs.
Le président des directeurs et chefs de services de Dimbokro, Dr Amoi Mathieu, a égrené les nombreux problèmes qui assaillent les travailleurs du secteurs publics, constituant des facteurs de démotivation. Il s’agit, entre autre, de l’insuffisance de matériels roulants, de matériels de bureaux, de la vétusté des locaux de plusieurs services et de l’exécution tardive du budget.
Le préfet de région a relevé la pertinence des revendications des syndicats, assurant qu’elles seront transmises aux autorités compétentes.
(AIP)
ik/fmo
Le secrétaire général local de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), Kossonou a dit ne pas comprendre cette augmentation des prix en cette période difficile marquée par la pandémie du COVID19. Il a plaidé pour des actions d’envergure du gouvernement pour ramener les prix notamment de l’eau, de l’électricité, du carburant et du vivrier à leur juste proportion pour le bonheur des travailleurs et de la population.
Il a invité l’Etat à ne pas abandonner le contrôle des prix pour une question de libre concurrence et laisser s’installer une sorte de libertinage. Il faut ramener les prix à leur juste valeur par des mesures immédiates, a-t-il souhaité.
M. Kossonou a préconisé la mise en place d’un système performant de péréquation ayant vocation à donner à l’Etat les moyens visant à amoindrir les chocs des fluctuations des prix et l’inflation, le redéploiement des services de contrôle sur toute l’étendue du territoire pour sanctionner les infractions.
Il a déploré le fait que la pension de retraite du privé n’atteint pas le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), invitant le patronat à privilégier le dialogue social pour mieux répondre aux nombreuses préoccupations de travailleurs.
Le président des directeurs et chefs de services de Dimbokro, Dr Amoi Mathieu, a égrené les nombreux problèmes qui assaillent les travailleurs du secteurs publics, constituant des facteurs de démotivation. Il s’agit, entre autre, de l’insuffisance de matériels roulants, de matériels de bureaux, de la vétusté des locaux de plusieurs services et de l’exécution tardive du budget.
Le préfet de région a relevé la pertinence des revendications des syndicats, assurant qu’elles seront transmises aux autorités compétentes.
(AIP)
ik/fmo