Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a pris part ce lundi 10 mai 2021, à une Conférence virtuelle dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du Département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI).
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a fait un bref rappel historique de la place de l’Afrique au sein du FMI, en indiquant qu’il a fallu attendre les années 90 avant que tous les pays africains ne soient représentés dans cette Institution. Il a fait noter que quarante-six (46) pays africains subsahariens ne sont représentés que par deux sièges au Conseil d’Administration du FMI, avec un pouvoir de vote de 7,09%.
Au vu de cela, il a estimé que du chemin reste encore à faire pour améliorer la représentativité du continent africain au Fonds Monétaire International.
Après avoir levé un coin de voile sur son parcours professionnel au FMI, le Chef de l’Etat a dit avoir fait le constat que le FMI a toujours su s’adapter à un monde en perpétuelles mutations et répondre aux multiples défis et crises aux niveaux régional, international et national ; cela, grâce à la diversité et à la qualité de son personnel ainsi qu’à la bonne collaboration entre la Direction Générale et le Conseil
d’Administration.
Le Président de la République a ajouté que la réussite des Programmes économiques et financiers avec le FMI dépend du degré d’appropriation desdits Programmes par les pays membres, tout en soulignant qu’il est fondamental que les Missions du FMI continuent de rester à l’écoute des autorités des pays membres, en particulier quand ils font face à des chocs extérieurs ou intérieurs. En guise d’illustration, il a fait remarquer que les récentes discussions, parfois ardues, en pleine pandémie de
Coronavirus et de lutte contre le terrorisme sur l’ampleur des déficits budgétaires, en sont une parfaite illustration et appellent à un peu plus de flexibilité sans pour autant remettre en cause la soutenabilité de la dette publique et la solidité du cadre macroéconomique qui demeure la priorité des priorités.
Il a, en outre, indiqué que ce 60ème anniversaire du Département Afrique du FMI qui se tient juste après la clôture des Assemblées annuelles du printemps du FMI et de la Banque Mondiale dans un contexte marqué par la COVID- 19, lui donne l’occasion de rendre un vibrant hommage à la Directrice Générale, Mme Kristalina GEORGIEVA, pour sa vision et son leadership, depuis sa nomination à la tête de l’Institution en octobre 2019. Il en a profité pour féliciter toute l’équipe du Département Afrique
avec à sa tête, M. Abebe SELASSIE.
Par ailleurs, le Président Alassane OUATTARA a relevé les impacts négatifs de la COVID-19 sur les performances économiques et les taux de croissance des pays africains depuis la survenue de cette pandémie en 2020, et a affirmé que le montant en financement en Afrique subsaharienne pour accroître les dépenses de lutte contre le Coronavirus et le terrorisme, maintenir des réserves suffisantes et accélérer la reprise économique sur les cinq prochaines années, est estimé par le FMI à environ à 425 milliards de dollars américains. Un montant que les pays africains ne pourront malheureusement pas couvrir en totalité. Ce qui fait que le FMI est devenu aujourd’hui, selon le Chef de l’Etat, un « filet de sécurité » pour l’Afrique avec ses 28 milliards de dollars US déjà décaissés et les 620 millions de dollars US d’allègement de la dette.
Pour terminer, le Président de la République s’est félicité des excellentes relations entre le FMI et la Côte d’Ivoire, et a salué les travaux en cours au niveau du FMI en vue de la mise à disposition des différents pays membres, comme lors de la crise financière de 2009, de 650 milliards de dollars d’allocation de tirages spéciaux des DTS (Droits de Tirages Spéciaux), dont 23 milliards de dollars aux pays d’Afrique subsaharienne. Ce qui permettra, selon lui, aux pays africains d’avoir de l’espace fiscal pour faire face aux besoins urgents pour le bien-être des populations.
Pour ce faire, il a préconisé que, dès à présent, les partenaires au développement, notamment le FMI et la Banque Mondiale, augmentent de manière significative, le volume des financements aux pays africains, tout en privilégiant des approches spécifiques à chaque pays, en ce qui concerne la dette.
La Directrice Générale du FMI, Mme Kristalina GEORGIEVA, a, pour sa part, rendu un vibrant hommage au Président Alassane OUATTARA, ancien Directeur du Département Afrique du FMI (1984 – 1988) et ancien Directeur Général Adjoint de cette Institution (1994 – 1999) pour son leadership et son importante contribution au fonctionnement du FMI ainsi qu’au développement de son pays et du continent.
Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a fait un bref rappel historique de la place de l’Afrique au sein du FMI, en indiquant qu’il a fallu attendre les années 90 avant que tous les pays africains ne soient représentés dans cette Institution. Il a fait noter que quarante-six (46) pays africains subsahariens ne sont représentés que par deux sièges au Conseil d’Administration du FMI, avec un pouvoir de vote de 7,09%.
Au vu de cela, il a estimé que du chemin reste encore à faire pour améliorer la représentativité du continent africain au Fonds Monétaire International.
Après avoir levé un coin de voile sur son parcours professionnel au FMI, le Chef de l’Etat a dit avoir fait le constat que le FMI a toujours su s’adapter à un monde en perpétuelles mutations et répondre aux multiples défis et crises aux niveaux régional, international et national ; cela, grâce à la diversité et à la qualité de son personnel ainsi qu’à la bonne collaboration entre la Direction Générale et le Conseil
d’Administration.
Le Président de la République a ajouté que la réussite des Programmes économiques et financiers avec le FMI dépend du degré d’appropriation desdits Programmes par les pays membres, tout en soulignant qu’il est fondamental que les Missions du FMI continuent de rester à l’écoute des autorités des pays membres, en particulier quand ils font face à des chocs extérieurs ou intérieurs. En guise d’illustration, il a fait remarquer que les récentes discussions, parfois ardues, en pleine pandémie de
Coronavirus et de lutte contre le terrorisme sur l’ampleur des déficits budgétaires, en sont une parfaite illustration et appellent à un peu plus de flexibilité sans pour autant remettre en cause la soutenabilité de la dette publique et la solidité du cadre macroéconomique qui demeure la priorité des priorités.
Il a, en outre, indiqué que ce 60ème anniversaire du Département Afrique du FMI qui se tient juste après la clôture des Assemblées annuelles du printemps du FMI et de la Banque Mondiale dans un contexte marqué par la COVID- 19, lui donne l’occasion de rendre un vibrant hommage à la Directrice Générale, Mme Kristalina GEORGIEVA, pour sa vision et son leadership, depuis sa nomination à la tête de l’Institution en octobre 2019. Il en a profité pour féliciter toute l’équipe du Département Afrique
avec à sa tête, M. Abebe SELASSIE.
Par ailleurs, le Président Alassane OUATTARA a relevé les impacts négatifs de la COVID-19 sur les performances économiques et les taux de croissance des pays africains depuis la survenue de cette pandémie en 2020, et a affirmé que le montant en financement en Afrique subsaharienne pour accroître les dépenses de lutte contre le Coronavirus et le terrorisme, maintenir des réserves suffisantes et accélérer la reprise économique sur les cinq prochaines années, est estimé par le FMI à environ à 425 milliards de dollars américains. Un montant que les pays africains ne pourront malheureusement pas couvrir en totalité. Ce qui fait que le FMI est devenu aujourd’hui, selon le Chef de l’Etat, un « filet de sécurité » pour l’Afrique avec ses 28 milliards de dollars US déjà décaissés et les 620 millions de dollars US d’allègement de la dette.
Pour terminer, le Président de la République s’est félicité des excellentes relations entre le FMI et la Côte d’Ivoire, et a salué les travaux en cours au niveau du FMI en vue de la mise à disposition des différents pays membres, comme lors de la crise financière de 2009, de 650 milliards de dollars d’allocation de tirages spéciaux des DTS (Droits de Tirages Spéciaux), dont 23 milliards de dollars aux pays d’Afrique subsaharienne. Ce qui permettra, selon lui, aux pays africains d’avoir de l’espace fiscal pour faire face aux besoins urgents pour le bien-être des populations.
Pour ce faire, il a préconisé que, dès à présent, les partenaires au développement, notamment le FMI et la Banque Mondiale, augmentent de manière significative, le volume des financements aux pays africains, tout en privilégiant des approches spécifiques à chaque pays, en ce qui concerne la dette.
La Directrice Générale du FMI, Mme Kristalina GEORGIEVA, a, pour sa part, rendu un vibrant hommage au Président Alassane OUATTARA, ancien Directeur du Département Afrique du FMI (1984 – 1988) et ancien Directeur Général Adjoint de cette Institution (1994 – 1999) pour son leadership et son importante contribution au fonctionnement du FMI ainsi qu’au développement de son pays et du continent.