Les collectivités de l’espace UEMOA (Union monétaire Ouest-africain) se sont retrouvées les 10 et 11 juin 2021 à Lomé au Togo pour réfléchir sur le «Renforcement de la résilience et augmentation de l’ambition climatique des collectivités territoriales en Afrique».
Selon une note d’information, cette rencontre, « d’une extrême importance, » a mis l’accent sur les problèmes communs aux autorités en charge de la gestion des collectivités territoriales dans le domaine de l’action climatique.
« Il était également question d’explorer les voies et moyens ainsi que les mécanismes concrets qui permettront de faciliter l’accès desdites collectivités à la finance climatique, et notamment au Fonds vert climat, dans le cadre de la territorialisation des CDN en Afrique », indique le texte.
L’Ivoirien François Albert Amichia, Président du Conseil des collectivités territoriales de l’Uemoa, co-organisateur de cette rencontre a - au nom des 3.000 collectivités territoriales de l’espace Uemoa- , exprimé toute sa reconnaissance au Gouvernement togolais, à la Commission de l’Uemoa, aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’à Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique ) pour la dynamique actuelle qui met les collectivités territoriales au centre de nombreuses attentions.
Notamment dans les stratégies de financement des cités urbaines, et aujourd’hui, plus particulièrement sur l’agenda de la résilience et de la lutte contre le changement climatique. Pour lui, sur le continent Africain menacé par la montée des eaux et l’érosion côtière, la déforestation et la méthanisation, l’action des collectivités territoriales nécessite un agenda plus audacieux, programmatique et inclusif, surtout dans la sortie de la crise de la Covid-19, qui a renforcé la vulnérabilité de nos cités urbaines. «Mais aussi et paradoxalement, les territoires ont le grand mérite d’avoir fait preuve d’une grande capacité d’adaptation et ont été au cœur des dispositifs de riposte contre cette pandémie. Cela démontre que les collectivités territoriales ont toute la légitimité et l’engagement nécessaires pour adresser d’autres problématiques liées au développement, et plus particulièrement au développement durable» a-t-il indiqué.
Pour François Albert Amichia, le présent forum vient rappeler à juste titre que les territoires sont le partenaire du nouvel agenda de la résilience et de la lutte contre le changement climatique. A ce titre, il revient désormais aux autorités de fixer un agenda ambitieux aligné et adossé à des projets novateurs et intégrés. «La dimension climatique doit être bien soutenue dans les programmes de développement territoriaux et régionaux. C’est pour moi l’occasion de lancer un plaidoyer pour un accompagnement urgent de la préparation des projets auprès du Réseau des fonds verts et climatiques afin de capter les financements nécessaires pour accélérer la résilience de nos cités. Cette accélération sera également soutenue par l’élaboration et la mise en œuvre de projets hautement ambitieux, afin d’inverser la courbe du changement climatique, comme nous l’avons fait face à la Covid-19. » a-t-il conclu. Notons que parallèlement au forum, une réunion des experts pour l’examen du projet de directive portant financement de la décentralisation dans l’espace Uemoa et celui de règlement portant création d’un mécanisme communautaire de financement de l’Uemoa, s’est également tenue dans la capitale togolaise. Il était question de recueillir et de consolider les dernières mises à jour avant leur adoption en Conseil des ministres sectoriels et statutaires.
Rk
Selon une note d’information, cette rencontre, « d’une extrême importance, » a mis l’accent sur les problèmes communs aux autorités en charge de la gestion des collectivités territoriales dans le domaine de l’action climatique.
« Il était également question d’explorer les voies et moyens ainsi que les mécanismes concrets qui permettront de faciliter l’accès desdites collectivités à la finance climatique, et notamment au Fonds vert climat, dans le cadre de la territorialisation des CDN en Afrique », indique le texte.
L’Ivoirien François Albert Amichia, Président du Conseil des collectivités territoriales de l’Uemoa, co-organisateur de cette rencontre a - au nom des 3.000 collectivités territoriales de l’espace Uemoa- , exprimé toute sa reconnaissance au Gouvernement togolais, à la Commission de l’Uemoa, aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’à Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique ) pour la dynamique actuelle qui met les collectivités territoriales au centre de nombreuses attentions.
Notamment dans les stratégies de financement des cités urbaines, et aujourd’hui, plus particulièrement sur l’agenda de la résilience et de la lutte contre le changement climatique. Pour lui, sur le continent Africain menacé par la montée des eaux et l’érosion côtière, la déforestation et la méthanisation, l’action des collectivités territoriales nécessite un agenda plus audacieux, programmatique et inclusif, surtout dans la sortie de la crise de la Covid-19, qui a renforcé la vulnérabilité de nos cités urbaines. «Mais aussi et paradoxalement, les territoires ont le grand mérite d’avoir fait preuve d’une grande capacité d’adaptation et ont été au cœur des dispositifs de riposte contre cette pandémie. Cela démontre que les collectivités territoriales ont toute la légitimité et l’engagement nécessaires pour adresser d’autres problématiques liées au développement, et plus particulièrement au développement durable» a-t-il indiqué.
Pour François Albert Amichia, le présent forum vient rappeler à juste titre que les territoires sont le partenaire du nouvel agenda de la résilience et de la lutte contre le changement climatique. A ce titre, il revient désormais aux autorités de fixer un agenda ambitieux aligné et adossé à des projets novateurs et intégrés. «La dimension climatique doit être bien soutenue dans les programmes de développement territoriaux et régionaux. C’est pour moi l’occasion de lancer un plaidoyer pour un accompagnement urgent de la préparation des projets auprès du Réseau des fonds verts et climatiques afin de capter les financements nécessaires pour accélérer la résilience de nos cités. Cette accélération sera également soutenue par l’élaboration et la mise en œuvre de projets hautement ambitieux, afin d’inverser la courbe du changement climatique, comme nous l’avons fait face à la Covid-19. » a-t-il conclu. Notons que parallèlement au forum, une réunion des experts pour l’examen du projet de directive portant financement de la décentralisation dans l’espace Uemoa et celui de règlement portant création d’un mécanisme communautaire de financement de l’Uemoa, s’est également tenue dans la capitale togolaise. Il était question de recueillir et de consolider les dernières mises à jour avant leur adoption en Conseil des ministres sectoriels et statutaires.
Rk