Le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MINEDD) a annoncé mercredi 30 juin 2021 la fin de la première phase du projet de gestion des pesticides obsolètes et des déchets associés en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) avec à la clé des acquis « satisfaisants ».
Lancée le 16 février 2016 sous l’ex-ministre Allah Kouadio Rémi, la première phase du PROGEP-CI a permis, entre autres, l’incinération, jeudi 23 juillet 2020, de 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés (PODA), la création d’une base de données sur 4071 dépôts de pesticides consultable sur le www.progepci.ci.com, l’installation de 108 comités départementaux de lutte contre les pesticides illégaux (COLPI) et la mise en test de biopesticides.
Mais aussi, la prise d’un arrêté interministériel relatif à la procédure de gestion des pesticides saisis, d’un décret réglementant le transport, le stockage des pesticides, et l’élimination des pesticides obsolètes et déchets associés ainsi que d’impacter plus de 100 mille bénéficiaires directs (inventaires, collectes des PODA, réunions et ateliers et tournées de sensibilisations et d’information) a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Kouadio Parfait à l’auditorium de la Primature, lors d’un atelier bilan.
M. Kouadio a également énuméré des perspectives dont l’adoption de la loi de répression des infractions en matière des pesticides afin de préserver l’environnement en Côte d’Ivoire et protéger par la même occasion les populations qui y vivent.
Il a traduit sa gratitude au président Ouattara pour avoir négocié le financement du PROGEP-CI lors d’un déplacement à New York (Etats-Unis) et à la Banque Mondiale pour son appui financier, à travers le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’exposition aux pesticides cause 20 000 décès par an et pas moins de 3 millions de cas d’empoisonnement aigus.
« Nous sommes heureux que le projet ait atteint ses objectifs tels que prévus dans notre accord convention de financement », s’est réjoui le représentant de la directrice des Opérations de la Banque Mondiale, Emadak Alphonse, soulignant qu’ils « seront plus satisfaits » si, entre autres, la loi de répression des infractions en matière des pesticides est effectivement adoptée pour consolider les acquis.
Le projet de gestion des pesticides obsolètes et des déchets associés en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) bénéficie d’un financement de 6,4 milliards FCFA dont 2,250 milliards décaissés par l’Etat de Côte d’Ivoire et 4,2 milliards par le FEM. Il a pour objectif, entre autres, de réaliser un inventaire national des pesticides et de procéder au stockage ainsi qu’à l’élimination des pesticides obsolètes et des déchets associés.
La deuxième phase du PROGEP-CI sera lancée d’ici fin 2021 et sera consacrée à la consolidation des acquis de la première phase avec un accent particulier sur la communication, indique-t-on.
(AIP)
sn/ask
Lancée le 16 février 2016 sous l’ex-ministre Allah Kouadio Rémi, la première phase du PROGEP-CI a permis, entre autres, l’incinération, jeudi 23 juillet 2020, de 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés (PODA), la création d’une base de données sur 4071 dépôts de pesticides consultable sur le www.progepci.ci.com, l’installation de 108 comités départementaux de lutte contre les pesticides illégaux (COLPI) et la mise en test de biopesticides.
Mais aussi, la prise d’un arrêté interministériel relatif à la procédure de gestion des pesticides saisis, d’un décret réglementant le transport, le stockage des pesticides, et l’élimination des pesticides obsolètes et déchets associés ainsi que d’impacter plus de 100 mille bénéficiaires directs (inventaires, collectes des PODA, réunions et ateliers et tournées de sensibilisations et d’information) a indiqué le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Kouadio Parfait à l’auditorium de la Primature, lors d’un atelier bilan.
M. Kouadio a également énuméré des perspectives dont l’adoption de la loi de répression des infractions en matière des pesticides afin de préserver l’environnement en Côte d’Ivoire et protéger par la même occasion les populations qui y vivent.
Il a traduit sa gratitude au président Ouattara pour avoir négocié le financement du PROGEP-CI lors d’un déplacement à New York (Etats-Unis) et à la Banque Mondiale pour son appui financier, à travers le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’exposition aux pesticides cause 20 000 décès par an et pas moins de 3 millions de cas d’empoisonnement aigus.
« Nous sommes heureux que le projet ait atteint ses objectifs tels que prévus dans notre accord convention de financement », s’est réjoui le représentant de la directrice des Opérations de la Banque Mondiale, Emadak Alphonse, soulignant qu’ils « seront plus satisfaits » si, entre autres, la loi de répression des infractions en matière des pesticides est effectivement adoptée pour consolider les acquis.
Le projet de gestion des pesticides obsolètes et des déchets associés en Côte d’Ivoire (PROGEP-CI) bénéficie d’un financement de 6,4 milliards FCFA dont 2,250 milliards décaissés par l’Etat de Côte d’Ivoire et 4,2 milliards par le FEM. Il a pour objectif, entre autres, de réaliser un inventaire national des pesticides et de procéder au stockage ainsi qu’à l’élimination des pesticides obsolètes et des déchets associés.
La deuxième phase du PROGEP-CI sera lancée d’ici fin 2021 et sera consacrée à la consolidation des acquis de la première phase avec un accent particulier sur la communication, indique-t-on.
(AIP)
sn/ask