La Côte d’Ivoire ne peut pas encore compter sur ses chercheurs pour son développement. Des révélations faites par Dr Sangaré Yaya interpellent la conscience collective. Il est secrétaire général du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonds) et secrétaire exécutif du Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique PASRES. « Au PASRES, l’impact académique était évident mais l’impact économique et social était marginal. C’est pourquoi, on m’a demandé de faire du FONSTI un instrument de développement. Il n’y pas de produits issus des travaux de nos universités. Tous les grands défis auxquels nous sommes confrontés, les solutions viennent de l’extérieur.
Aucune université ivoirienne parmi les deux cents meilleures universités au niveau africain. Trop de théories dans notre pays. Il y a problème. Si on continue à faire de la théorie, rien ne va bouger dans notre pays. On continue de travailler comme au moyen âge. Les 2/3 de la population de la Côte d’Ivoire travaillent dans l’agriculture. C’est à notre génération de faire bouger les lignes. Au 21ème siècle, un pays dont le sort dépend de la pluie, il y a problème. Nous sommes dans une économie postcoloniale » a-t-il relevé. Il a fait cette adresse, au cours d’un déjeuner de presse pour « décloisonner le monde de l’innovation et sensibiliser le public à la culture de l’innovation. » Il y a eu des échanges avec des intervenants clés des domaines de l’innovation sur des sujets d’actualité.
Le FONSTI soutient aussi les startups qui ont discuté avec deux conférenciers, Cissé Ismaïla de l’Agence Pme Ci qui a développé le thème : « Présentation de l’écosystème de l’innovation en Côte d’Ivoire » et Lamine Barro pour le thème : « L’innovation : levier de développement social et économique ».
JB KOUADIO
Aucune université ivoirienne parmi les deux cents meilleures universités au niveau africain. Trop de théories dans notre pays. Il y a problème. Si on continue à faire de la théorie, rien ne va bouger dans notre pays. On continue de travailler comme au moyen âge. Les 2/3 de la population de la Côte d’Ivoire travaillent dans l’agriculture. C’est à notre génération de faire bouger les lignes. Au 21ème siècle, un pays dont le sort dépend de la pluie, il y a problème. Nous sommes dans une économie postcoloniale » a-t-il relevé. Il a fait cette adresse, au cours d’un déjeuner de presse pour « décloisonner le monde de l’innovation et sensibiliser le public à la culture de l’innovation. » Il y a eu des échanges avec des intervenants clés des domaines de l’innovation sur des sujets d’actualité.
Le FONSTI soutient aussi les startups qui ont discuté avec deux conférenciers, Cissé Ismaïla de l’Agence Pme Ci qui a développé le thème : « Présentation de l’écosystème de l’innovation en Côte d’Ivoire » et Lamine Barro pour le thème : « L’innovation : levier de développement social et économique ».
JB KOUADIO