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Économie Publié le mardi 24 août 2021 | AIP

Malgré la COVID-19, la vente directe prouve sa valeur pour les économies locales

© AIP Par Lobatchevski
Lutte contre le coronavirus : les autorités municipales de Port-Bouët exigent le port de masques et gangs pour l`accès aux marchés
Abidjan le 23 Mars 2020. Dans la continuité de l`application des mesures prises par le gouvernement pour faire face à la pandémie de la maladie à coronavirus, les élus locaux ont pris plusieurs dispositions. A Port-Bouët, outres les mesures dans le secteur du transport et les lieux de culte, les autorités ont posé un autre acte fort ce lundi en exigeant le port de masques et gangs pour l`accès aux marchés.

Abidjan - L’industrie de la vente directe enregistre une croissance mondiale de 2.3% en 2020 dans le monde, en dépit de la pandémie de COVID-19, observe le président – directeur général (PDG) de la multinationale QNET, Malou T. Caluza.


“Nous ne sommes pas encore au bout de la pandémie malgré les campagnes de vaccination menées dans le monde entier par les gouvernements locaux. Le FMI estime que l’économie mondiale a diminué de 4,4% en 2020. La plupart des économies du monde sont aux prises avec un chômage élevé. Cependant, une industrie reste fiable. Le dernier rapport sur la vente directe, publié par la Fédération mondiale des associations de vente directe (WFDSA), montre que les ventes directes mondiales ont augmenté de 2,3 %, passant de 175,3 milliards de dollars américains en 2019 à 179,3 milliards de dollars américains en 2020”, écrit-elle dans un article dont l’AIP a obtenu copie, mardi 24 août 2021.


Le rapport montre que le taux de croissance annuel composé (TCAC) sur trois ans augmente malgré les ravages causés par COVID-19. De 2017 à 2020, l’industrie de la vente directe a connu un TCAC de 3,0 % (hors Chine), démontrant une résilience là où la plupart des secteurs commerciaux connaissent une tendance à la baisse en raison de la pandémie.


Pour Malou Cauza, l’Afrique et l’Asie sont deux marchés à surveiller. L’Afrique a été projetée comme la nouvelle frontière de la vente directe. La région a l’un des TCAC sur trois ans les plus élevés à 6 %. L’analyse économique de la Banque mondiale montre comment les pays africains se sont rapidement remis de la crise du COVID-19.


Pour la PDG de QNET, la voie du renforcement de l’économie africaine passera par la flexibilité du travail et les opportunités de commerce électronique. L’attractivité de la vente directe réside dans les chiffres. En 2020, le rapport de la WFDSA a constaté une augmentation de 17,3 % d’une année sur l’autre du nombre de personnes impliquées dans cette industrie en Afrique, portant le total à 6,3 millions de distributeurs.


​Malou Caluza estime que ce secteur constitue l’avenir des revenus réguliers et rémunérateurs. L’Organisation internationale du travail (OIT) a signalé la perte de 114 millions d’emplois en 2020 causée par les fermetures de lieux de travail dans les pays soumis à des restrictions liées à COVID-19. Comme les chiffres l’indiquent, la vente directe s’avère être une opportunité viable de renforcer la stabilité économique en raison de sa faible barrière à l’entrée.


En 2020, la vente directe est devenue plus réactive aux changements de comportement des consommateurs. L’industrie a dû se réinventer pour s’adapter à l’évolution rapide de la situation mondiale. “L’innovation est partout autour de nous, dans la façon dont les personnes et les entreprises génèrent des revenus. Le micro-entrepreneuriat a le vent en poupe… il n’y a jamais eu de meilleur moment que maintenant pour rejoindre la vente directe”, note-t-elle.




cmas

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