Après Abidjan et Alépé, l’association Pro-Kids Côte d’Ivoire a déposé ses valises à Yamoussoukro pour dérouler son programme de renforcement des capacités des filles-mères dénommé Pro-Girls fellowship. En attendant le début de ce programme dans la capitale le 4 septembre prochain et qui durera trois mois, l’équipe de l’Ong a eu une séance d’informations avec les personnes cibles le samedi 28 août pour leur dévoiler le contenu et l’intérêt de ce programme.
Selon Aïcha Traoré, présidente de l’association Pro-Kids Côte d’Ivoire, ce programme a pour but de recenser les jeunes filles-mères, les former, les aider à se relever et surtout à les insérer dans le système éducatif. « Généralement en Côte d’Ivoire, on s’inquiète du nombre de grossesse en milieu scolaire sans se soucier de ce que ces grossesses deviennent après alors que ce sont des enfants qui auront des enfants et qui ont beaucoup de difficultés à éduquer leurs enfants. », a-t-elle déploré. C’est pourquoi son Ong se présente comme une solution pour offrir une seconde chance à ces filles-mères en les retrouvant pour soit les encourager à retourner à l’école, soit les former à l’entrepreneuriat afin qu’elles reprennent leur vie en main pour offrir un meilleur avenir à leurs enfants.
Aïcha Traoré a saisi l’opportunité pour lancer un pressant appel aux filles-mères de Yamoussoukro. « Nous disons à toutes les filles-mères de Yamoussoukro qu’elles ne sont pas seules, qu’elles ont désormais une maison qui s’est déplacée vers elles. Nous ne sommes pas là pour vous juger, nous ne sommes pas là pour vous indexer, on vient pour vous former, vous donnez une seconde chance à saisir, une chance pour retourner à l’école, une chance pour entreprendre mais une chance pour être soi, être une mère et une mère forte. », a-t-elle insisté. 100 filles-mères de Yamoussoukro sont concernées par cette session de formation.
Cyprien K. avec Sercom
