"Où sont nos êtres chers ?’’ Cette phrase pleine d’émotion est le thème de la 2e édition de la Journée internationale des personnes disparues. En effet, le 30 aout est dédiée aux personnes disparues dans le monde. A cette occasion, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Abidjan et le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) ont Co-organisé pour la seconde fois à Abidjan, ladite célébration. C’était mardi 31 août dernier aux 2 Plateaux à Cocody. Selon Namizata Sangaré, la question des disparitions forcées demeure une préoccupation pour la Communauté internationale. Il a présenté le tableau sombre des cas de disparitions forcée en Côte d’Ivoire. S’appuyant sur le rapport de la Cdvr, 1995 cas de disparitions forcés ont été enregistrés sur la période de 1990 à 2011 quant au rapport de la Commission nationale d’enquête, 265 cas de la période allant du 31 octobre 2010 au 15 mai 2011. Christophe Vaud, président du Comité régional de la Croix rouge a exprimé sa gratitude aux participants. Pour lui, « La commémoration de cette année révèle un caractère tout particulier. Eu égard au fait qu’elle intervienne dans la foulée de 2 événements majeurs autour d’une problématique dans le monde en général et en particulier sur le continent africain. Il s’agit d’une part d’une position juridique forte déclarée par les pays africains à travers l’adoption le 19 juillet 2021 par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, d’une résolution en faveur des migrants et des réfugiés disparus. Et d’autre part, du lancement le lundi 30 aout d’un rapport conjoint sur la question des personnes disparues en Afrique. Elaborer par le Cicr et par l’Institut pour les études de sécurité d’Afrique du Sud » a-t-il informé ; avant de poursuivre par donner plus de détails. « Ce rapport, le premier du genre intitulé “ Où sont nos êtres chers ?’’, veut retrouver la trace des personnes portées disparues et répondre aux besoins de leurs familles, permet de mettre en lumière seulement une toute petite fraction d’une tragédie humanitaire. »
Selon Da Léonce, président de la Croix rouge Côte d’Ivoire (CRCI), la célébration de cette journée est importante par devoir pour les humanitaires de ne point perdre la mémoire des personnes disparues. « La Croix rouge de Côte d’Ivoire a joué un rôle important dans toutes les crises que le pays a traversée, notamment dans les réponses et soutiens apportés aux personnes disparues. Notre Institution a été sollicitée par de nombreuses familles, en quête de nouvelles de leurs proches perdus de vue » a-t-il dit avant de traduire sa gratitude aux familles des personnes disparues. « Aux familles, je voudrais exprimer tout le réconfort de la CRCI et les rassurer de ce que notre Institution, à travers son vaste réseau de volontaires, se tient toujours au côté du CICR et autres partenaires, pour les aider à faire la lumière sur le sort de leurs proches disparus. »
