Abidjan, Le chargé de programme à l’ONG Dignité et droits pour les enfants en Côte d’Ivoire (DDE-CI), Eric Mémel, salue les initiatives du gouvernement ivoirien pour faire avancer la mise en œuvre de la justice juvénile réparatrice.
« Nous saluons les initiatives au plan textuel. Nous avons de nouveaux dispositifs, la révision du code de procédures pénales, une forte implication de l’Etat à vouloir mettre en œuvre la justice juvénile réparatrice. Donc il y a déjà un engagement à tous les niveaux », s'est félicité M. Mémel, lundi 6 septembre 2021.
Ces efforts se traduisent par la mise en place de nouveaux dispositifs, la révision du code de procédures pénales, une forte implication de l’Etat à vouloir mettre en œuvre la justice juvénile réparatrice, a-t-il dit, déplorant le manque d’infrastructures véritables, et de moyens (matériel, financier et humain) pour relever les défis.
Eric Mémel a souligné la nécessité pour l’Etat d’investir substantiellement dans la cause des mineurs en conflit avec la justice et des enfants vulnérables en vue de la concrétisation des programmes sur leur insertion socio-professionnelle.
Depuis 2017, le Bureau international catholique de l’enfance (BICE), association de droit français fondée en 1948, a pour objet la promotion et la défense de la dignité et des droits de l’enfant. Il coordonne le programme Enfance sans Barreaux 2 (EsB2), par le biais de l'ONG DDE-CI,
A cet effet, elle organise lundi 6 et mardi 7 septembre 2021, depuis Abidjan, une conférence de clôture en webinaire, avec les acteurs des pays bénéficiaires du programme à savoir la Côte d’Ivoire, le Mali, la RD Congo et le Togo, pour faire le bilan.
Les objectifs de cet atelier est, selon Eric Mémel, de présenter les acquis du programme Enfance sans Barreaux qui s’achève en cette année 2021 et faire cas des défis qui peuvent encore susciter d’autres pans de projets.
En Côte d’Ivoire, l’ONG DDE-CI dit avoir bénéficié de l’accompagnement de l’autorité étatique à travers la sous-direction contre la traite des enfants et de la délinquance juvénile représentée par le Commissaire Zomi Tia Franck.
(AIP)
fmo