Les usagers qui empruntent le pont Henri Konan Bédié (HKB) ou 3ème pont sont toujours confrontés à un embouteillage forcé. Et pour cause, des caisses ou guichets où l’on paye 500 fcfa pour avoir le droit de passer restent au rouge. Parfois, il n’y a que trois ou quatre guichets de ce type qui fonctionnent. Quatre ou cinq autres au rouge, restent donc fermés. Il arrive très souvent qu’il y ait deux colonnes de véhicules pour un seul guichet avec des risques évidents d’accrochage. Car certains se disputent le passage en premier. Pourquoi ces guichets restent-ils au rouge alors que les véhicules ne cessent de s’agglutiner ? Un des agents en poste avec talkie-walkie en main, que nous avons interpellé, lundi dernier, à notre arrivée au péage, nous a dit : « c’est parce que les agents sont à la pause ». Une réponse qui ne convainc pas. Car hormis les moments de restauration, des guichets sont toujours au rouge, matin, midi et soir. D’ailleurs, la nuit à 22 heures, 23 heures…., des embouteillages existent au péage, parce que seulement deux guichets sont au vert. La bonne qualité du service lors des premiers mois d’existence du 3ème pont commence à être un lointain bon souvenir. Il n’y a plus de célérité alors que par essence et par excellence, le 3ème pont est fait pour gagner du temps. Désormais, on poirote avant d’atteindre les guichets. Est-ce parce que les guichetiers et guichetières ne respectent pas les horaires de travail ? Est-ce parce qu’il n’y a pas assez d’argent pour employer plus d’agents en qualité de guichetiers ? Ou bien, il plait tout simplement de voir des usagers dans une sorte d’impasse en train de connaitre l’embouteillage qu’ils ont pris soin d’éviter en n’empruntant pas le boulevard lagunaire du côté du Plateau. La réalité au 3ème pont est là, vérifiable. Il faut y remédier.
DIARRASSOUBA SORY
