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International Publié le vendredi 10 septembre 2021 | AIP

Les variants de la COVID-19 prolongent la vague de la pandémie en Afrique (OMS)

© AIP
Dr. Matshidiso Moeti, Directeur régional de l`OMS pour l`Afrique

Abidjan - Le nombre de cas hebdomadaires de COVID-19 en Afrique a baissé de plus de 20 %, soit la plus forte baisse en une semaine en l’espace de deux mois, alors que l’on assiste à un ralentissement de la troisième vague de la pandémie, rapporte l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué publié jeudi 9 septembre 2021.


Cependant, le rythme de décélération est plus lent que celui des vagues précédentes, ce qui s’explique par l’impact de variants plus transmissibles. Au 5 septembre, plus de 165 000 cas ont été recensés sur le continent en l’espace d’une semaine, soit 23 % de moins que la semaine précédente, mais ce qui reste bien plus que le nombre d’infections hebdomadaires enregistrées lors du pic de la première vague.


Le variant Delta, plus contagieux, a en partie alimenté la troisième vague et circulé de façon prédominante dans plusieurs pays en proie à une recrudescence de la COVID-19. En Afrique australe, par exemple, où 4000 informations sur le génome ont été produites en août, le variant Delta a été détecté dans plus de 70 % des échantillons provenant d’Afrique du Sud, du Botswana et du Malawi, et dans plus de 90 % des échantillons expédiés depuis le Zimbabwe.


« Si le nombre de cas de COVID-19 a considérablement diminué, il est frustrant de constater que le ralentissement de la maladie est très lent à cause des effets persistants du variant Delta, qui présente un taux de transmissibilité plus élevé », a indiqué la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.


« Le continent accuse un retard considérable par rapport au reste du monde en ce qui concerne le séquençage, avec seulement 1 % des plus de trois millions de séquençages de la COVID-19 réalisés dans le monde qui l’ont été en Afrique », a souligné Dr Moeti. « La troisième vague nous a démontré que les variants ont la capacité de contrecarrer les initiatives visant à maîtriser la pandémie. Les pays doivent redoubler de vigilance en matière de surveillance, car faute d’informations sur les génomes, les variants peuvent se propager sans être détectés. Nous ne pouvons pas régler un problème si nous ne pouvons pas l’évaluer », poursuit-elle.


Initialement identifié en Afrique du Sud, le variant C.1.2 a quant à lui été détecté jusqu’à présent chez 130 personnes dans dix pays, dont cinq en Afrique. Bien que ce variant ait présenté des mutations inquiétantes, il n’existe pas de données probantes indiquant qu’il est plus transmissible ou qu’il peut entraver l’efficacité du vaccin. Cependant, davantage de recherches sont nécessaires.


Alors que la troisième vague de la pandémie de COVID-19 en Afrique ralentit, le nombre des expéditions de vaccins vers le continent continue d’augmenter, avec environ 5,5 millions de doses reçues par le canal du COVAX au cours de la première semaine du mois de septembre. Cependant, seulement environ 3 % de la population du continent est entièrement vaccinée.


(AIP)

cmas

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