Une douzaine de clubs affiliés à la Fédération ivoirienne d’équitation a revendiqué, ce jeudi 11 novembre 2021, son droit de vote à la prochaine assemblée générale élective prévue le jeudi prochain à Abidjan.
Selon Valentin N'gom, président de l’Ecurie N’gom, "après les élections qui ont porté Stéphane Ouégnin à la tête de la Fédération en 2017, aucun membre parmi les 23 clubs qui l’ont voté n’a fait partie de son Bureau.
«Il n’y a aucune compétition organisée en Côte d’Ivoire depuis. Tous les jeunes cavaliers qui vivent de l’activité du cheval, sont laissés pour compte. Si nous devons les accompagner, nous devons être des modèles. Ces jeunes ont faim », a-t-il déploré.
En outre, il soutient "ne pas être en conflit contre la personne du président de la fédération". "Nous revendiquons nos droits. Aujourd’hui, nous pouvons dire que par la grâce de Dieu, on arrive à manger. Si nous donnons de la voix, c’est surtout parce que nous pensons à nos jeunes frères qui vivent du métier de cheval».
Avant d’ajouter : «Lorsque le président sortant de la Fie a été élu en 2017, la cotisation par club était de 25 000 Fcfa par an. L’année suivante, elle est passée à 150 000 Fcfa. Aujourd’hui, nous sommes à 350 000 Fcfa par an. Il n’y aucune activité ».
M. N’gom souligne qu’en prélude de la prochaine élection à la présidence de la FIE, plusieurs clubs sont allés mercredi 10 novembre au siège de cette fédération sis à l’Espace Crystal à Marcory, pour payer leur cotisation en présence d’un Commissaire de justice (Huissier). "Mais ils n’ont pas été reçus" précise-t-il.
«La Fédération nous a dit qu’on doit 1 050 000 Fcfa par club (...) Nous avons donc appelé un membre de la Fédération, lui expliquant que nous sommes là pour payer nos cotisations. Ce dernier nous a dit que ce n’est pas à une semaine des élections que vous allez payer vos cotisations. Attendez le prochain bureau fédéral…», informe-t-il.
Valentin N’gom souligne également que les clubs n’ont pas reçu les statuts et le règlement intérieur de la fédération. «Nous n’avons pas participé à l’adoption de ces nouveaux textes. Nous n’avons pas signé ces documents», déclare-t-il. Le président du club éponyme estime que la logique veut que « les membres affiliés participent à l’adoption des textes ».
«Nous voulons payer nos cotisations pour participer à l’élection du président. Nous n’exigeons pas le départ du président sortant. Nous demandons des élections libres et transparentes. Et permettre aux clubs de choisir librement leur candidat. Parce qu’il ne faisait pas partie de la fédération lorsqu’on l’a élu. C’est suite à un compromis qu’on a accepté qu’il soit candidat », a fait remarquer Kouadio Djoman Bernardo, du club « Les riches fermiers»
Quant à Karagodio Yaya de « l’Ecurie de la paix » il déplore "qu'on nous demande de payer les cotisations. Mais s’il n’y a pas d’activités, on paye les cotisations comment ? Où est la motivation ? Ce sont les activités qui nous permettent de vivre… Nous ne comprenons plus rien.»
PR