Abidjan- « La pandémie de COVID-19 a fragilisé l’ensemble des droits humains », a déclaré mardi 18 janvier 2022, la Haute-Commissaire adjointe aux droits de l'homme, Nada Nashif, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, relevant que le nouveau coronavirus a détruit « des vies et des moyens de subsistance, aggravant la pauvreté et les inégalités » dans le monde.
Lors de la 4e réunion intersessionnelle pour la coopération sur les droits de l’homme et le Programme de développement durable à l'horizon 2030, les services de la Haute-Commissaire Michelle Bachelet ont plaidé pour l’adoption de politiques fondées sur les droits humains, afin de se remettre sur la voie de la réalisation de l’Agenda 2030 et parvenir à « un contrat social renouvelé ancré dans les droits de l’homme que le Secrétaire général de l’ONU a appelé de ses vœux », rapporte ONU Info.
D’autant que la nouvelle année a débuté avec les mêmes immenses défis mondiaux que représentent la lutte contre la pandémie et le redressement après ses « conséquences socio-économiques dévastatrices ».
Outre, l’accès inéquitable aux vaccins, qui illustre une « reprise à deux vitesses », certaines parties du monde font face à « un surendettement croissant », qui pèse lourdement sur les pays en développement.
Pour se remettre du « plus grand revers de développement de l’histoire », le monde doit donc changer les approches et les modèles économiques. Une stratégie qui a engendré des coûts sociaux insoutenables, déchirant le tissu social des sociétés, alimentant l’instabilité et amplifiant la méfiance envers les institutions. « Nous avons besoin d’une économie qui investisse dans les droits de l’homme et qui fonctionne pour tous », a insisté Mme Nashif.
cmas