La gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux fait partie des missions prioritaires du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MNEDD). Pour en relever le défi, il demeurait important de mettre en place un système de suivi et de contrôle des mouvements de ces déchets depuis le lieu de leur production jusqu’au lieu de leur recyclage ou de leur élimination.
C’est ce cadre que s’est tenu l’atelier de validation de l’avant-projet de décret pour le manifeste des déchets dangereux, le jeudi 21 avril 2022, à Ivotel Plateau. La question étant transversales, plusieurs représentants issus des directions et services des ministères techniques, les points focaux nationaux des conventions de Bâle, de Rotterdam et de Minamata et des représentants du secteur privé ont pris part à cette activité.
Après le mot introductif du Professeur Gustave BEDI, Coordonnateur du projet, monsieur Kodehi Gnahore, Directeur de Cabinet Adjoint s’est exprimé, au nom du Ministre Jean-Luc ASSI, pour l’ouverture officielle des travaux. « Ce présent atelier s’inscrit dans l’atteinte des indicateurs de la composante (I). Il s’agit du le renforcement du cadre règlementaire et institutionnel pour permettre une gestion durable des polluants organiques persistants. Elle vise à remédier aux insuffisances décelées à ces niveaux, afin de parvenir à une politique de gestion écologiquement rationnelle des POP non intentionnels dans les équipements industriels et leurs déchets » a-t-il rappelé. Le représentant du ministre a salué l’appui des partenaires techniques et financiers présents, notamment l’ONUDI et le FEM, qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre du projet UPOPCI.
Les travaux ont permis aux participants d’analyser le contenu du texte juridique pour recueillir les observations sur l’avant-projet de décret en vue de sa validation.
Rappelons qu’UPOPCI s’intitule « Gestion rationnelle des polluants organiques persistants (POP) non intentionnels et des diphényles éthers polybromés (PBDE) pour réduire leurs émissions du secteur des déchets industriels. Ce projet est une opportunité qui permettra à la Côte d’Ivoire de disposer d’un cadre règlementaire pour le suivi, le contrôle et le transport des déchets dangereux.».
A.N