Dabou - Le conseil national des droits de l'homme (CNDH) des Grands ponts basé à Dabou a été victime d'un double cambriolage, a annoncé, mardi 17 mai 2022, la présidente régionale dudit conseil, Ablo Rachelle, dans les locaux du service situés non loin du domicile du préfet de Dabou.
Selon elle, l'agent de bureau Méité Namory et l'officier des droits de l'homme Diarrassouba Adama, arrivés pour ouvrir le service comme par habitude, ont constaté un décor et une ambiance inhabituels faisant penser à une présence humaine. Ils ont pénétré dans l'entièreté des pièces de la villa pour se rendre compte du cambriolage. Ce forfait a été aussitôt porté à la connaissance de la présidente du CNDH de Dabou qui, à son tour, a informé sa hiérarchie et alerté la police qui a ouvert une enquête.
Alors que la responsable des droits de l'homme et ses collaborateurs cherchaient les solutions à leur situation, les locaux du CNDH ont encore été victimes d'un autre cambriolage. Les malfrats ont forcé la porte d'entrée pour emporter le reste du matériel.
Le bilan de ces deux cambriolages fait état d'énormes pertes en matériels de bureau, dont trois ordinateurs portables, deux ordinateurs de bureau et les onduleurs qui y sont associés, 26 chaises de réunion, une imprimante, un photocopieur, un rétro projecteur, les rideaux emportés.
Informé de la situation, le procureur près la section de tribunal de première instance de Dabou, Pokou Koffi, s'est rendu sur les lieux et a demandé à la police d'assurer la garde de l'endroit pendant la période de l'enquête.
La présidente des droits de l'homme pense, pour sa part, à un sabotage de l'action de ses services.
Il s'agit des premiers cambriolages que subit le CNDH de Dabou depuis son installation il y a un peu plus de deux ans.
(AIP)
bec/fmo