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Société Publié le mardi 16 août 2022 | AIP

Le ministre Sidi Touré présente les opportunités du PSTACI

© AIP Par DR
CI-UE : Sidi Touré a présidé la 3e réunion de la commission mixte de l’Accord de partenariat sur la pêche
Abidjan. Mercredi 23 mars. Le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, a présidé la 3e réunion des membres la Commission mixte MIRAH-UE chargée de suivre et de contrôler l’application des protocoles régissant de l’accord de partenariat dans le domaine de la pêche entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne.

Abidjan - Dans une interview dont copie a été transmise à l'AIP, mardi 16 août 2022, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, présente les grands axes du Programme stratégique de transformation de l’aquaculture en Côte d'Ivoire (PSTACI), lancé le 1er août à Bouaké, en présence du Premier ministre Patrick Achi.


Créé dans le cadre de la mise en œuvre du programme ‘’Côte d’Ivoire Solidaire’’ en lien avec la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2022-2026), le PSTACI vise à mettre en place, les bases d’une industrie aquacole nationale performante et compétitive à travers deux projets. A savoir le projet de Transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire et celui de vulgarisation des acquis du Projet de transformation de l’aquaculture en Côte d’Ivoire et de mise en place des bases de l’industrialisation aquacole.


"La bonne mise en œuvre du programme permettra d’amorcer le développement futur de PME et de grandes entreprises capables non seulement de satisfaire la demande nationale, mais également d’envisager l’export pour lequel les besoins mondiaux sont de plus en plus croissants. Il permettra aussi de stimuler l’investissement dans le secteur aquacole", rassure le ministre.


Le PSTACI a pour objectif de faire du secteur aquacole, un instrument majeur de croissance économique, de lutte contre la pauvreté, de sécurité alimentaire et de création d’emplois. Il porte plus spécifiquement sur le développement accéléré d’un écosystème aquacole intégré et propice à l’activité entrepreneuriale et à l’accroissement des investissements privés, par la levée des obstacles sur l’ensemble de la chaîne de valeur, précise le ministre.


D'une durée de cinq ans renouvelable une fois, le PSTACI, dans sa première phase, se fera avec l’accompagnement d’experts Malaisiens aux côtés de leurs homologues ivoiriens en matière d’aquaculture. La bonne implémentation de la phase pilote servira à la vulgarisation sur l’ensemble du pays, de tous les acquis.


"Les avantages du PSTACI (...) vont de l’appropriation de sa mise en œuvre par toutes les parties prenantes, à la mise à niveau des fonctions essentielles des organismes publics en matière de recherches, de conseils et de financements. Il est aussi question de professionnalisation des acteurs de la chaine de valeur aquacole... Ce programme vise surtout la création d’emplois pour les populations en milieu rural en ciblant les jeunes et les femmes, par la mise en place de modèles de production bio sécurisés et générateurs de revenus", admet Sidi Touré.


"Ce programme soutient la réalisation des objectifs de notre Politique nationale, qui vise l’émergence d’une aquaculture dynamique, animée par de véritables entrepreneurs et capable de contribuer à la réduction de la dépendance aux importations et aussi contribuera à la réalisation de l’objectif de 150.000 tonnes de poissons à l’horizon 2026", ajoute-t-il.


La production halieutique ivoirienne ne couvre pas la demande nationale. En 2017, les importations représentaient 90% de la consommation nationale. En 2018, le volume des importations était estimé à 500 000 tonnes. En 2021, environ 14% des besoins en produits halieutiques sont couverts par la production nationale, tandis que 86% des besoins sont importés, soit plus de 50,76 milliards FCFA de sortie de devises.


La mise en œuvre du PSTACI devrait permettre à la Côte d'Ivoire de produire environ 500 000 T de poisson à l’horizon 2030, avec une chaine de valeur estimée à environ 825 milliards FCFA.


cmas

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