Abidjan- Environ 150 milliards de dollars sont nécessaires chaque année pour garantir l'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement dans le monde, ont révélé des experts à l’occasion de la semaine mondiale de l’eau ouverte le 23 août 2022 à Stockholm, en Suède.
Selon ces experts, les sécheresses, les inondations et autres risques liés à l'eau gagnent en intensité, les eaux souterraines surexploitées et polluées, et les villes et exploitations agricoles en butte à de graves pénuries d'eau.
"Ces phénomènes vont compromettre les acquis du développement et nécessiteront de nouveaux investissements dans des solutions de gestion de l'eau", signale-t-on, ajoutant que l'efficacité et la résilience des secteurs qui dépendent de l'eau comme l'agriculture, l'énergie et l'industrie, de même que l'approvisionnement en eau des centres urbains ont besoin de l'ampleur de ces investissements et des ressources publiques et du secteur privé ainsi que le recours à des mécanismes de financement innovants.
La crise mondiale de l'eau compromet la capacité des populations à produire de la nourriture, à protéger les moyens de subsistance et à bâtir des économies solides. "Cette crise s'aggrave, la demande en eau devant dépasser l'offre de 40% d'ici 2030", prévient-ton dans une note d’information. Selon cette note, les populations pauvres et vulnérables seront touchées de manière disproportionnée, entraînant des inégalités croissantes, d’où la nécessité d'une gestion efficace et collaborative de l'eau pour que les effets du changement climatique puissent exercer une pression grandissante sur les ressources mondiales.
Comment garantir un accès équitable à l’eau, tel est le thème de la semaine mondiale qui s’achèvera le 1er septembre dans la capitale suédoise.
kp