La première édition du Salon des industries musicales d’Afrique francophone ( SIMA) est prévue à Abidjan les 17 et 18 novembre prochains à Sofitel hôtel Ivoire d’Abidjan autour du thème ‘’ L’ère de la digitalisation : quels enjeux pour l’industrie musicale africaine’’.
L’annonce a été faite jeudi à Abidjan au cours d’une conférence de presse co-animée par Mamby Diomandé, le commissaire général du SIMA et Pit Baccardi, co-fondateur de ce salon.
‘’ Le but du SIMA est de valoriser la musique africaine et de faire du renforcement des capacités des acteurs de la musique. Il s’agira de sensibiliser, structurer et valoriser la musique africaine’’, a expliqué Mamby Diomandé, le commissaire général du SIMA.
Poursuivant, M. Diomandé a fait savoir que le SIMA sera meublé par sept panels, des keynotes et des master class.
‘’ Il y aura entre autres, des panels sur le digital, la production et la cybersécurité et des master class sur la médiation culturelle et la monétisation. (…) Les master class visent à renforcer les capacités’’, a précisé le commissaire général du SIMA.
De son côté, Pit Baccardi a ajouté que plusieurs personnalités du monde de la musique, de la culture et des médias animeront les panels et les keynotes. Il a cité entre autres, l’artiste-chanteur Traoré Salif dit A'salfo, Franck Kacou, le directeur général d’Universal Music Africa et Olivier Laouchez, PDG de Trace.
Le SIMA, qui se veut, ‘’ un miroir de la musique africaine’’ a pour objectif de contribuer au renouveau de l’industrie musicale en Afrique francophone en offrant une plateforme inédite de business entre les acteurs africains de ce secteur et ceux d’autres continents. Ce salon est parrainé par le Premier ministre ivoirien Patrick Achi et bénéficie de l’appui institutionnel du ministère de la culture et de la francophonie et de celui de la communication et de l’Economie numérique.
Plus de 1500 visiteurs sont attendus pour cette première édition du SIMA avec une dizaine de pays représentés.
L.Barro