La question de l’accès à l’eau potable a toujours été une priorité. Le gouvernement ivoirien a lancé plusieurs projets de production, de transport et de fourniture d’eau dans le district d'Abidjan et dans certaines grandes villes de l'intérieur du pays afin que l’accès de tous à une source d’eau potable soit une réalité.
Le Premier Ministre Patrick Achi a inauguré le 16 juin 2023 la station de traitement de la Mé à Kongofon (département d’Alépé). Selon le Chef du gouvernement, l’inauguration officielle de cette station d’eau potable, l’une des plus grandes de l’Afrique de l’Ouest, traduit la constante volonté du Chef de l’Etat d’améliorer la qualité de vie des populations.
D'une capacité de production de 240 000 m3/jour, la mise en service de cette infrastructure majeure vient confirmer la détermination du gouvernement à résoudre la question de l’accès à l’eau potable à Abidjan et sur l’ensemble du territoire national.
Comme l’a rappelé le Premier Ministre, le gouvernement a mené de nombreuses actions qui concourent à approvisionner les populations ivoiriennes en eau potable, conformément au Programme "Eau pour Tous".
Dans le cadre du Plan National de Développement (PND 2021-2025), de nombreux ouvrages ont été réalisés pour offrir de l’eau de qualité aux populations. On peut citer, entre autres, la construction de nouvelles stations pour renforcer le dispositif existant, la construction de nouveaux châteaux d’eau, la construction de systèmes d’adduction d’eau potable dans toutes les villes de 4 000 habitants.
Si la station de traitement de la Mé est la dernière infrastructure majeure inaugurée, on se souvient déjà qu’en 2015, la construction de la station d’eau potable de Bonoua a marqué une étape essentielle pour alimenter la ville d’Abidjan en réduisant son déficit d’approvisionnement en eau potable. C’est le Président de la République, Alassane Ouattara qui en avait ouvert les vannes le 2 mars 2015. Faisant couler 80 000 m³/jour dans le réseau de 124 kilomètres de canalisation reliant Bonoua aux châteaux d’eau de Koumassi et de Vridi pour desservir différentes communes du district d’Abidjan.
D'un coût total de 59,5 milliards de FCFA, le projet de renforcement de l'alimentation en eau potable du Sud d'Abidjan à partir de la nappe du Sud-Comoé a permis d'améliorer les conditions d'approvisionnement en eau potable de près de 2 millions de personnes.
Le gouvernement s’est engagé à construire une usine d’eau potable qui exploitera la lagune Aghien, la plus grande réserve d’eau douce de Côte d’Ivoire, située à l’est de la ville. La capacité de production de cette installation est estimée à 150 000 m3/jour.
Quant au château d’eau à Abobo-Avocatier, en cours de finition, il est prévu pour alimenter environ 50% de la population de la commune la plus peuplée du District d’Abidjan.
En 2018, c’est la ville de Bouaké qui a été touchée par de graves pénuries d’eau après une période de grande sécheresse.
Cette situation difficile a justifié la réalisation du projet de Renforcement de l'Alimentation en Eau Potable de la ville de Bouaké et des localités environnantes.
Toujours dans le district de la Vallée du Bandama, des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable de Katiola et des localités environnantes, ont été engagés pour un coût de 18,3 milliards de FCFA.
Les travaux permettront de couvrir les besoins en eau potable des populations de Katiola et des localités environnantes jusqu’en 2040.
Les travaux de la ville de Katiola font partie des réalisations hydrauliques dénommées « le projet des 12 villes ». Il est financé par Eximbank Chine et concerne les villes, telles que Bouaflé, Boundiali, Daloa, Divo, Grand-Lahou, Katiola, Mankono, Odienné, Sassandra, Séguéla, Touba et Tanda.
Le coût global du projet des 12 villes est estimé à 170,250 milliards de FCFA.
Ce sont autant d’ouvrages essentiels dont l’achèvement permettra d’améliorer les conditions d’accès à l’eau potable. Un objectif étant bien en ligne avec l’ambitieux programme vision 2030 du Président de la République pour « Une Côte d’Ivoire solidaire » qui promet un taux d’accès à l’eau de 95% en 2025 et de 100% en 2030.