L'arbitre international, Diop Vianney depuis peu, titulaire du certificat d’arbitre international, dévoile son ambition notamment celui de vouloir corriger l’impair de la faible représentativité des arbitres africains aux compétitions internationales, au cours d'un entretien accordé à Abidjan.net.
« Mon rêve est de participer aux compétitions internationales comme la coupe du monde, les JO, la coupe intercontinentale et la coupe d’Afrique, mais également, voir un grand nombre d’arbitres africains à cette échelle », a-t-il exprimé.
Pour le meilleur arbitre homme de la saison 2022-2023, pour y parvenir, il faudra se tourner davantage vers la Fibb et Fiba Afrique afin de bénéficier de plus d’opportunités de formation continue.
Pour son regard sur le basket-ball ivoirien, l’arbitre international salue « une nette amélioration ». « Sur le plan international, on a été vice-champion à l’Afrobasket et Afrochan et nous avons participé à la coupe du monde. Au niveau national, de plus en plus le public est présent dans les tribunes et le championnat est l’un des plus compétitifs en Afrique.
Les résultats à AFROCHAN l’ont bien démontré. Les arbitres ivoiriens à leur tour participent à cette évolution et il faut évidemment leur tirer le chapeau pour leur apport », a-t-il soutenu. Diplômé en Finance Comptabilité et responsable administratif dans une structure de cosmétique, Diop Vianney abandonne tout pour sa passion, le basket-ball et l’idylle a démarré en 2005. « Je ne voulais pas être joueur parce que ça ne m'intéressait pas. Bien que je sois d'une lignée de grands basketteurs (champion d'Afrique en club et nation) mais il fallait que je reste dans mon sport.
C’est ainsi que j’opte pour l’arbitrage », relate-t-il. Pour exercer avec efficacité son métier d’arbitre et atteindre ce niveau, Vianney s’est fait former par la Commission Fédérales des Arbitres, Marqueurs et Chronométreurs (CFAMC), une entité de la Fédération Ivoirienne de Basket-Ball et apprend également aux côtés des anciens et pionniers de l'arbitrage ivoirien.
De fil en aiguille, il parvient à manier avec dextérité le sifflet grâce à une bonne connaissance des règles de jeu de la balle au panier et l’adaptions aux normes de la FIBA grâce à des nouveaux outils d’arbitrage. Pour l’éléphant arbitre, le succès dans ce métier tient en l’honnêteté, la bonne condition physique et la capacité d’écoute.
Atapointe