Il y a 50 ans naissait un petit jardin d’enfants aux II Plateaux. Devenu La Farandole internationale, cet établissement scolaire fait partie des écoles qui ont su répondre à l’appel de l’Etat ivoirien pour la formation de sa jeunesse.
C’est tout l’intérêt des festivités marquant les 50 ans dont le lancement a eu lieu, le vendredi dernier, au sein de ladite école, fondée en 1973 par l’Ivoirien Jules Ahouzi et son épouse Nicole Ahouzi. Ils étaient là, Monsieur et Madame, entourés de hautes personnalités du pays dont le ministre de la Communication et de l’économie numérique, porte-parole du Gouvernement, Amadou Coulibaly, qui a bien voulu être témoin de la célébration de ce demi siècle d’existence de La Farandole internationale, une école qui a adopté à la fois les systèmes français et ivoirien. Pour le ministre, cette école symbolise les relations séculaires entre la France et la Côte d’Ivoire. « Tout le monde a salué les relations entre la France et la Côte d’Ivoire.
Je pense qu’il n’y a pas meilleur lien qu’une relation matrimoniale que vous symbolisez, ce couple qui fortifie les relations entre la France et la Côte d’Ivoire. (….) vous avez formé des gens de divers horizons, c’est ça qui fait la magie de l’école, le fait de former des gens de milieux différents » a souligné le porte-parole du Gouvernement.
La cérémonie était parrainée par René Yédiéti, PDG du groupe Libraire de France. Qui a indiqué la nécessité pour la Côte d’Ivoire « d’avoir des enfants bien formés comme ceux qui sont formés à l’international. »
Il a aussi salué la résilience de cette école qui a su relever les défis du temps. Le proviseur, Michel Fourcade, a fait savoir que ce temple du savoir a formé des milliers de jeunes « qui ont contribué à la construction de notre communauté. » Pour lui, pour suivre un chemin de 50 ans, « il faut beaucoup d’imagination. »
Le résultat de l’enseignement, a-t-il dit, en citant A. Camus, « ce n’est pas de bourrer un sceau mais d’allumer un feu. » Alain Ahouzi, directeur général, a traduit sa reconnaissance à tous pour avoir fait de cette cérémonie de lancement un moment spécial des festivités qui s’étendent jusqu’au 1er juin 2024.
Mme Kouadio Sophie, présidente des anciens élèves, a fait observer une minute de silence en mémoire de l’ancien élève Stéphane Bra Kanon, inhumé samedi dernier, à Daloa.
JB KOUADIO