La mise en œuvre effective des deux projets de l’Académie mondiale des compétences (GSA) est prévue en février 2024, selon le chef du Programme éducation de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Gnackaby Désiré.
Lancés le lundi 13 novembre 2023 par le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, N'Guessan Koffi, à Abidjan Cocody, en présence de l’ambassadeur de Corée en Côte d’Ivoire, Saeng Kim, ces deux projets s’inscrivent dans le cadre de la coalition mondiale pour l’éducation (Gec) et l’académie mondiale des compétences (GSA).
Il consiste pour le premier, de former 300 jeunes élèves, issus des centres des métiers de la mode et du social de Bouaké, d’Agboville et de Port-Bouët (Abidjan), en entrepreneuriat et marketing digital, afin de renforcer leur employabilité et de leur donner les compétences nécessaires pour un auto-emploi de qualité.
Il s’agit pour le second, de préparer 300 enseignants et personnels administratifs provenant de 20 établissements publics, à la transformation numérique de notre système de formation technique et professionnelle.
S’exprimant, jeudi 04 janvier 2024, au Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), à Abidjan Cocody, à l’occasion d’un atelier de cadrage des projets GSA, le chef du Programme éducation de l’UNESCO a fait savoir qu’une importante étape a été franchie en novembre et décembre 2023, afin de se préparer au mieux pour atteindre ces objectifs.
« Il s’agit de la formation de plus d’une vingtaine de formateurs en entrepreneuriat et markéting digital et simultanément, la collecte des données nécessaires à l’évaluation des besoins de formation des personnels enseignants et administratifs des établissements d’Abidjan. Un échantillon de plus de 800 répondants a été constitué à cette occasion », a soutenu M. Gnackaby.
Il a souligné que l’UNESCO apportera son appui pour la mobilisation de toute l’expertise nécessaire, aussi bien à l’international qu’au niveau national, pour l’atteinte des objectifs de ces projets.
Pour le directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Kouakou N’Goran, ces deux projets « sont des actions heureuses et inespérées ».
Elles contribuent à la volonté du ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, N'Guessan Koffi de procéder à la digitalisation de la formation professionnelle, qui apparaît aujourd’hui comme le plus grand défi de cette décennie.
Ces projets GSA1 et GSA2 s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme majeur dénommé, académie des talents, initié par le ministre, avec pour objectif la restructuration du dispositif de formation professionnelle initial existant, a ajouté M. Kouakou.
Ces deux projets, souligne-t-on, sont en appui aux deux programmes pares du ministère notamment, l’académie des talents et l’école de la deuxième chance d’une part, et d’autre part, à la Pan African initiative pour la transformation digitale de l’EFTP et le projet BEAR III.
(AIP)