Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Jean Sansan Kambilé a co-signé, avec la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Carol Flore-Smereczniak, un document portant projet de renforcement de l’accès à la justice et de modernisation de l’institution judiciaire ivoirienne.
C’était, le jeudi 1er février 2024 à Abidjan, en présence de la sous-secrétaire d’Etat Américain, chargée de la Sécurité Civile, Démocratie et Droits de l’Homme, Uzra Zeya et de l’ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba.
En renforçant l’accès à la justice et en modernisant l’institution judiciaire, ledit projet a pour objectif, la protection des droits de l’homme, la prévention des conflits, le maintien de la cohésion sociale, la stabilité de la paix en Côte d’Ivoire et dans la région ouest-africaine.
Le projet vise à atteindre les résultats stratégiques. A savoir, la conformité aux normes internationales du système de formation des juges et des aspirants juges, le renforcement des capacités techniques, technologiques et opérationnelles du ministère de la Justice et la révision du cadre juridique, réglementaire et législatif des institutions de justice pour son adaptation aux principes internationaux des droits de l’Homme.
Le Garde des Sceaux a, pour sa part, salué l’exécution du présent projet dont l’objectif cadre avec les nombreuses réformes entreprises par son département ministériel, pour moderniser la justice et renforcer ainsi la confiance avec ses usagers.
Selon la représentante résidente du PNUD, le projet s’inscrit dans le PND 2021-2025 visant à consolider le triptyque paix-sécurité-justice.
De son côté, la sous-secrétaire d’Etat Américain a salué les acquis de la Côte d’Ivoire en matière d’accès à une justice de qualité et de promotion du respect des droits de l’Homme. « Nous apprécions le leadership dont la Côte d’Ivoire fait preuve dans la lutte contre l’extrémisme et dans la promotion de la stabilité, tant dans votre pays que dans l’ensemble de la sous-région », a-t-elle relevé.
Notons que ce projet qui s’étend sur la période 2023-2025 est financé à hauteur de 1,224 milliards de FCFA par les Etats-Unis et sera exécuté sur le terrain par le PNUD, en collaboration avec le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.