Agboville – Le coordonnateur national du projet « La dimension sociale de la transition écologique », N’Goran Koffi Marcos a jugé positif le bilan du plan d’actions 2023 dudit programme, au terme d’un atelier qui s’est déroulé à Agboville, en soulignant que toutes les activités prévues ont été réalisées.
« Le bilan était bon l’année dernière et en perspectives, il y avait un plan d’actions 2023 qui avait été élaboré. Il y avait assez d’activités et nous avons dû faire des choix en accord avec le comité de pilotage. Nous avons mis en œuvre toutes ses activités tout au long de l’année. Tout le monde est satisfait que le projet ait atteint les objectifs qui lui étaient assignés, dans les limites des financements disponibles. Le bilan est donc positif au niveau des trois axes du projet », a déclaré vendredi 16 février 2024 M. N’Goran.
Comme activités menées, il a relevé des rencontres d’échanges avec les préfets, les chefs de village. Des ateliers ont été organisés dans l’Iffou, à Yamoussoukro et à Bouaké. Des employeurs, des travailleurs et des membres du gouvernement ont bénéficié de renforcement de capacités sur l’impact de l’activité humaine sur l’environnement et l’impact des politiques de transition écologique sur les populations.
« Un projet pilote de la transformation de déchets de manioc en biogaz et en bio charbon était prévu. Nous l’avons expérimenté avec les plateformes manioc du Gbêkê et du Bélier, et cela a été vraiment un succès. Les femmes ont été formées dans la production du charbon avec les épluchures de manioc et l’amidon de manioc. L’eau de manioc est utilisée pour produire du biogaz. Nous l’avons fait pour montrer que la transition écologique marche », a-t-il ajouté.
La fin du projet étant prévu en 2024, le coordonnateur national a fait savoir que les bailleurs de l’Organisation internationale du travail (OIT) ont en perspectives de faire un prolongement du projet jusqu’en 2025. Il a aussi indiqué qu’il y a eu des discussions autour d’une 2e phase du projet.
« Nous avons eu un certain nombre d’activités qui ont été proposées dans le cas où nous sommes d’accord de continuer le projet en Côte d’Ivoire. L’OIT part avec un lot d’activités, avec des directives bien claires de ce que l’Etat de Côte d’Ivoire compte faire dans le domaine de la transition écologique », a- soutenu M. N’Goran, se réjouissant de cet atelier qui a été« très essentiel ».
Il est prévu pour 2025, la finalisation du catalogue des emplois verts, la vulgarisation du GJAM, qui un modèle d’évaluation des emplois verts auprès des décideurs, le renforcement des capacités de l’équipe GJAM concernant le volet recherche. Au niveau des travailleurs, des séances de sensibilisation de masse, des ateliers au niveau ministériel, avec les chefs de village, les ONG, les associations de jeunes seront organisés.
Un atelier d’évaluation du plan d’action 2023 du projet » La dimension sociale de la transition écologique » s'est tenu du jeudi 15 au vendredi 16 février 2024 à Agboville. Il a aussi servi de cadre d’élaboration des projections sur l’année 2024 et au-delà.
Le projet sur « la dimension sociale de la transition écologique » est financé par le gouvernement français et est mis en œuvre au Nigeria, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
L’objectif général est de mobiliser les gouvernements, les organisations de travailleurs et d’employeurs ainsi que les partenaires du développement pour accélérer l’action climatique grâce au travail décent et à la transition juste pour tous.
(AIP)
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