Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, monsieur Bruno Nabagné Koné a ouvert hier, mercredi 28 février 2024 à Abidjan, un séminaire international sur la problématique des villes intelligentes en Asie et en Afrique.
Initié par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) qui aide les pays en développement à élaborer leur plan directeur de gestion urbaine, ce séminaire avait pour objets principaux la création d’un cadre d’échanges de connaissances et des problèmes auxquels chaque pays est confronté en ce qui concerne les initiatives de villes intelligentes afin d’approfondir la compréhension de objectifs à atteindre et d’identifier le soutien organisationnel et gouvernemental nécessaire ; et aussi d’échanger sur les problèmes urbains prévalant dans chaque pays afin de favoriser un discours plus approfondi sur l’efficacité des villes intelligentes en tant que moyen de résoudre les problèmes dans les pays concernés par la problématique.
Le ministre Bruno Koné a salué cette initiative de la JICA qui, a-t-il avancé, « arrive à point nommé, dans un contexte où partout dans le monde, la superficie des territoires urbains continue d’augmenter à un rythme soutenu. » Une situation qui n’est pas sans créer de nombreux défis auxquels doivent faire face les gestionnaires des espaces urbains, a-t-il ajouté.
Poursuivant, le ministre ivoirien de la construction a énuméré un certain nombre de problèmes urbains qui freinent l’essor des villes en Afrique. Il s’agit selon lui de l’insuffisance des équipements et services sociaux de base, la pression sur les équipements administratifs, les pratiques foncières illicites, les outils de planification pas ou peu adaptés…
Bruno Koné a encouragé les participants à cette assise à pousser la réflexion de sorte à déterminer des mécanismes à même de résoudre de manière durable toutes ces difficultés.
« Ces réponses pourraient déclencher une transformation positive et qualitative de nos cités en des villes intelligentes, parfaitement adaptées aux besoins de nos concitoyens vivant en ville », a-t-il conclu.
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