Divo (AIP) – Le sous-préfet de Divo, Kouakou Constance, a indiqué à la première session du conseil de sous-préfecture, qu’elle entend faire du règlement des conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs une priorité dans son plan d’action pour l’année 2024, emportant l’adhésion des chefs de village, du responsable des éleveurs et bouviers de la région, et de membres de la société civile, présents à la réunion.
Mme Kouakou a déclaré, vendredi 15 mars 2024, devant les représentants du conseil de sous-préfecture, qu’elle va organiser, au mois de novembre, une réunion avec les éleveurs de sa circonscription administrative, afin de les sensibiliser et contribuer ainsi à la réduction des conflits éleveurs-agriculteurs.
Elle a précisé qu’elle va procéder, comme l’a recommandé le chef de l’Etat, à la création de commission de conciliation dans chaque village, avec la chefferie villageoise, le représentant local des éleveurs, les chefs de terre et d’autres personnes, afin de régler déjà sur place les différents entre éleveurs et agriculteurs, pour éviter la violence. En cas d’impossibilité de règlement au village, le dossier sera transmis à la sous-préfecture, et dans le cas échéant, la préfecture prendra le relais.
Le président des bouviers et éleveurs de la région, Niambélé Seydou, a reconnu les problèmes récurrents créés par des éleveurs dans des villages et a relevé les efforts que lui et son bureau mènent pour tenter de régler ces conflits. En raison de l’urgence de la situation, il a proposé que la première activité du conseil de sous-préfecture soit celle et relation avec le règlement des conflits éleveurs-agriculteurs.
Le président des bouviers a été soutenu dans cette proposition par le président du ‘’Cadre de collaboration’’, pasteur Any, qui a également évoqué l’urgence de la situation, pour préserver la cohésion sociale dans les villages de la sous-préfecture. Les chefs de village sont du même avis. Le sous-préfet en a pris acte.
Les conflits entre éleveurs et agriculteurs sont récurrents dans la région du Lôh-Djiboua et ont occasionné des conflits que les autorités ont fait l’effort de circonscrire et trouver des solutions au cas par cas. Des sensibilisations sont prévues, dans le plan d’action, pour instruire les uns et les autres sur les dispositions de la loi, et sur des stratégies pour éviter les conflits.
Le sous-préfet de Divo a proposé dans son plan annuel d’actions pour 2024, une vingtaine d’actions prioritaires, endossée au budget national, et qui s’étend aux principaux domaines, dont l’école, la culture, le sport, le développement socioéconomique, la santé, la cohésion sociale.
(AIP)
jmk/fmo
