Abidjan, le 21 mars 2024 - Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, s’est dit résolument engagé à faire performer le système sanitaire.
C’était à l’occasion du séminaire bilan 2023 et planification 2024 organisé par son département ministériel du jeudi 29 février au 1er mars 2024 à Yamoussoukro.
« Notre vision est de garantir à tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien, une offre optimale de soins de santé, qui puisse permettre à chacun d’apporter sa pleine contribution à l’œuvre de développement du pays », a-t-il souligné, réaffirmant sa volonté de poursuivre la dynamique de 2023 afin d’améliorer considérablement le secteur de la santé.
Le ministère a dressé son bilan décliné en trois axes. Au chapitre ‘‘Gouvernance et financement", on note que le déploiement du Système d’information hospitalier dans 21 Centres hospitaliers régionaux, 100 hôpitaux généraux et 72 Etablissements sanitaires de premier contact a permis d'accroître les ressources propres de40% en 2021 à 135% en 2023.
Concernant le deuxième axe ‘‘Offre et accessibilité des populations aux soins de qualité", le secteur sanitaire a encore bénéficié du programme hospitalier. Le Pôle gynéco-obstétrique et pédiatrique du Chu de Cocody, construit nouvellement, a été mis en service. Idem pour l’Institut de médecine nucléaire d’Abidjan qui a été officiellement inauguré. En 2023, huit Chr, 18 hôpitaux généraux et 348 centres de santé ont été construits ou réhabilités.
Pour le troisième axe intitulé ‘‘Promotion de la santé et lutte contre les maladies", on enregistre plusieurs progrès. On constate une baisse de la prévalence au niveau du Vih/Sida passant de 4,7%en 2010 à 1,78% en fin 2023. Concernant le paludisme, on enregistre aussi une baisse de la mortalité globale liée au paludisme de 1 534 décès en 2022 à 1451 en 2023.
Pierre Dimba a pris des mesures pour améliorer l’accessibilité et la disponibilité des produits sanguins sur toute l’étendue du territoire national avec la prise d’un arrêté en 2022 actant une uniformisation des coûts des produits sanguins fixé à 3 000 F CFA la poche de sang.
Pour le ministre, les défis sont énormes. Il s’agira de renforcer l’utilisation de la carte CMU par les assurés, étendre l’offre de service de prise en charge des maladies métaboliques, renforcer l’offre de soins dans le réseau public de dialyse, etc.
CICG