Abidjan, À l’issue d'une visite de routine qu’il a effectuée sur le site du chantier du Centre hospitalier universitaire (Chu) d’Abobo, le vendredi 10 mai 2024, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre N’Gou Dimba, a indiqué que les travaux dudit Chu seront accélérés, après un court temps d’arrêt, afin de tenir le délai de livraison prévu pour fin 2025.
« (…) Le chantier va maintenant connaître sa vitesse de croisière. (…) L’objectif, c’est de travailler de jour comme de nuit, parce qu’un tel chantier doit s’accélérer pour qu’on puisse respecter les délais. L’échéance qu’on s’est définie, c’est fin 2025 », a déclaré le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.
Pierre Dimba s’est dit confiant à ce sujet. « Je repars rassuré et satisfait, puisque du côté du maître d’ouvrages qu’est le gouvernement ivoirien, toutes les conditions sont remplies pour le décaissement des partenaires. Au niveau interne, des dispositions ont été prises pour que les paiements de la partie État puissent être assurés. D’ailleurs la moitié des engagements a été déjà payée pour les factures qui sont en notre possession. Je pense que c’est un chantier qui démarre, qui va aller très vite et qui va permettre d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a-t-il dit.
Expliquant les causes de ce retard dans le démarrage effectif des travaux, le ministre Pierre Dimba a fait savoir qu’après la réhabilitation du Centre hospitalier régional d’Abobo, il était envisagé de construire un autre Chr afin de renforcer le plateau technique d’Abobo qui , du point de vue de sa densité, est la première commune de Côte d’Ivoire. Mais d’autres réalités (densité de la population) et objectifs (création de service en néphrologie et néonatalogie…) ont amené le gouvernement à opter pour la construction d’un Chu.
Ce Chu, le plus grand de l’Afrique de l’Ouest, sera construit sur un site de 18 hectares. Il va compter 600 lits d’hospitalisation. Le montant du projet est passé à 52,7milliards de FCFA pour la construction et 25 milliards de FCFA pour les équipements. Cette nouvelle donne a donc engendré de nouvelles exigences.