Bouaké, La Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres (ComNat-ALPC) a organisé un atelier de formation à Bouaké les 19 et 20 juin 2024 à l’intention des responsables d’organisations de la société civile (OSC).
Cet atelier visait à doter ces responsables d’OSC de connaissances basiques sur le terrorisme, l’extrémisme violent et les engins explosifs improvisés (EEI). Cet événement souligne l’importance de la sensibilisation et de la participation des OSC dans la lutte contre ces menaces.
Le président de la ComNat-ALPC, l'inspecteur général de police, Diakité Aboubacar, a expliqué que cette formation s’inscrivait dans le cadre de la mission de la commission visant à combattre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres. Il a mis en avant l'actualité marquée par le terrorisme et l'extrémisme violent, souvent perpétrés à l'aide de ces armes. Ainsi, il est essentiel de collaborer
D’où l’importance, selon lui, de collaborer avec les OSC pour mettre en œuvre les politiques publiques de développement et de sécurité. M. Diakité a également signifié que cette implication des OSC est une stratégie cruciale pour mobiliser la participation des populations et revitaliser les efforts de lutte.
« Ces organisations peuvent jouer un rôle clé en servant de relais entre les communautés locales et les forces de sécurité, établissant ainsi une barrière contre les forces négatives associées au terrorisme et à l'extrémisme violent », a-t-il indiqué.
Le président du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest section Côte d’Ivoire (RASALAO-CI), également présent à l’atelier, a insisté sur la nécessité de renforcer les actions de sensibilisation dans les communautés concernant les dangers de la détention illégale d’armes.
Depuis le début des efforts de la ComNat-ALPC, environ 11 000 armes légères et de petits calibres, incluant des mitrailleuses lourdes, des lance-grenades, des mortiers, des canons antiaériens et des canons antichars, ont été collectées et détruites. La prolifération de ces armes est souvent attribuée aux crises politico-militaires survenues dans différentes régions du monde.
En définitive, Cet atelier représente une étape importante pour renforcer la lutte contre la prolifération des armes légères en Côte d’Ivoire, en intégrant les OSC dans les initiatives de sécurité et de développement communautaire.
(AIP)
rkk