Le Premier ministre Robert Beugré Mambé a procédé à l'inauguration, à Tombougou-Samogosso, de l’usine de transformation de la noix de cajou d’une capacité journalière de 50 T, soit 18 000 T/an.
Bâtie sur une superficie de 10 ha, cette unité de transformation a coûté dix milliards de FCFA et constitue, selon ses initiateurs, la plus grande de l'Afrique de l'Ouest. A terme, sa capacité de transformation va atteindre 90 000 à 150 000 T.
Selon le chef du gouvernement, la Côte d'Ivoire est partie de 2011 avec 400 000 T de transformation brute de noix de cajou, soit 9% de sa production, contre 1,2 millions de tonnes en 2023, soit 22% de sa production. Cette performance a favorisé la construction, en 2023, de 35 unités de transformation brute de noix de cajou permettant au pays d'offrir 15 000 emplois directs aux jeunes et aux femmes et plus de 70 000 emplois indirects grâce au leadership du président Alassane Ouattara qui rend la Côte d'Ivoire attrayante aux yeux des investisseurs.
Le travail de l'anacarde génère des emplois et transforme positivement la vie socio-économique des populations urbaines et rurales. La réalisation de cette infrastructure vise ainsi à promouvoir l'autonomisation des femmes et des jeunes, faciliter l'accès à l'employabilité et à l'insertion socio-professionnelle afin de renforcer la résilience des populations et préserver la cohésion sociale.
Le député-maire de Boundiali, Mariatou Koné, a salué toutes les personnes qui accompagnent ce projet dont la mise en œuvre va ouvrir de très belles perspectives, en termes d'emploi, d'accroissement de la production de noix de cajou, d'amélioration substantielle des revenus des populations vivant de la culture d'anacarde.
Le Pr Mariatou Koné a exprimé sa gratitude au PDG du groupe Al Sayeg, Abdul Jabbar, pour ce projet qui va non seulement contribuer à l'autonomisation des femmes, à l'insertion
socio-professionnelle des jeunes, à la politique nationale de transformation des productions agricoles, mais aux au respect de l'environnement et à la lutte contre la déforestation et à la sédentarisation des jeunes tentés par l'immigration.
Cette unité emploie actuellement 2000 personnes et va générer en temps réel, 6 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects, avec un taux de 83% de femmes.
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