Le Vice-Président de la République a eu un entretien avec le Secrétaire Général de l’ONU, à New York

Le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet KONÉ, s’est entretenu avec le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), M. Antonio

GUTERRES, le jeudi 26 septembre 2024, à New-York (États-Unis), en marge du Débat Général de la 79è Session Ordinaire de l’Assemblée Générale de l’organisation

mondiale.

M. Antonio GUTERRES a saisi l’occasion de cet entretien pour réitérer son admiration à l’endroit du Chef de l’État ivoirien, S.E.M. Alassane OUATTARA, pour son leadership

exceptionnel à la tête de la Côte d’Ivoire et, au-delà, à l’échelle régionale.

Le Secrétaire Général de l’ONU a ensuite fait part de quelques inquiétudes sur des informations faisant état d’infiltrations de combattants djihadistes dans plusieurs

pays de l’Afrique de l’Ouest, dont la Côte d’Ivoire.

En réponse, le Vice-Président de la République a indiqué que le Gouvernement ivoirien travaille en considération de toutes ces hypothèses pour que la paix règne en

Côte d’Ivoire et à sa frontière septentrionale.

Poursuivant, le Vice-Président de la République a souligné que ces efforts pèsent lourd sur les ressources financières de la Côte d’Ivoire, et a profité de l’occasion pour

remercier les États-Unis pour leur appui notable au HCR qui agit sur le terrain, au côté du Gouvernement.

Toutefois, il a nuancé sa satisfaction en déplorant que le nombre de réfugiés qui arrivent sur notre sol ne cesse de gonfler, atteignant aujourd’hui 80.000 personnes.

Pour autant, le Vice-Président ivoirien a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à demeurer une terre d’asile pour les ressortissants des pays sahéliens qui fuient les

atrocités et les menaces djihadistes, avec le concours du HCR.

Notons, par ailleurs, que le Vice-Président de la République a également échangé avec le Haut-Commissaire Assistant, chargé des Opérations du HCR, M. Raouf MAZOU, qui a remercié les plus hautes autorités ivoiriennes pour le pays d’asile privilégié que continue d’être notre pays pour les réfugiés en provenance du Burkina Faso et du Mali.

M. Raouf MAZOU a déclaré avoir pris bonne note des observations du Vice-Président de la République et de s’être accordé avec lui sur la nécessité d’accroitre le financement de l’assistance humanitaire, et de faire en sorte que les populations locales, qui sont les premières à accueillir et offrir la protection aux réfugiés, bénéficient elles aussi d’une assistance et d’un soutien de la part du HCR.