Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), en collaboration avec l'ambassade d'Allemagne et l'État ivoirien a initié le jeudi 13 février 2025, un atelier d'échange et de validation du plan de travail annuel de la plateforme Ipbes, ainsi que le lancement du projet Bes-net II à Abidjan-Plateau.
Le représentant résident adjoint du Pnud en Côte d'Ivoire, Gaël Ollivier a réaffirmé l'engagement de l'agence à accompagner le pays dans cette lutte cruciale. "La Côte d'Ivoire possède une biodiversité remarquable, essentielle à l'équilibre des écosystèmes et au bien-être des populations. Cependant, cette richesse naturelle est aujourd'hui menacée par des facteurs tels que la prolifération des espèces exotiques envahissantes, qui compromettent la stabilité des écosystèmes, l'agriculture et la santé publique. L'urgence d'agir est impérative", a-t-il déclaré. Il a également mis en avant l'importance de développer des mesures concrètes pour contrer cette menace, notamment à travers une gestion durable et efficace de la biodiversité. La mise en place d'une nouvelle plateforme de collaboration entre scientifiques et gouvernants marque un tournant dans cette dynamique. "La lutte contre l'érosion de la biodiversité nécessite une synergie d'actions entre chercheurs, décideurs et acteurs de terrain", a-t-il souligné.
Le chef de mission à l’ambassade d’Allemagne, Mathias Klein, a pour sa part partagé cette vision en insistant sur la progression alarmante de l'érosion de la biodiversité et sur la nécessité d'une mobilisation collective pour enrayer ce phénomène.
Dans le même esprit, Jeanne N’Tain, directrice générale de l’environnement au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a salué l’appui des partenaires engagés dans ce projet. Représentant le ministre Jacques Assahoré Konan, elle a mis en avant l'importance de l'implication des jeunes dans la préservation de la biodiversité.
Ce projet prévoit notamment des programmes de formation et de sensibilisation destinés à la jeunesse ivoirienne, afin de renforcer leur engagement en faveur d’une gestion responsable et durable des ressources naturelles.
Cyprien K.
