Le Ministre du Commerce et de l’Industrie a présidé, le mercredi 19 février 2025 au Plateau, la cérémonie et a procédé au lancement officiel de la rentrée budgétaire, au titre de l’année 2025, de son Département ministériel placée sous la thématique ‘’Rôles et responsabilités des différents acteurs budgétaires dans le cadre de la mise en œuvre du budget-programmes’’.
Docteur Souleymane Diarrassouba a saisi cette tribune pour rappeler son intérêt pour une gestion budgétaire efficace et efficiente du budget du Ministère du Commerce et de l’Industrie, avec des taux d’exécution physique et financière proches de 100%. A cet effet, il a appelé tous les porteurs de projets à lancer sans délai, les processus d’appel d’offres au plus vite.
« Je recommande vivement aux différents acteurs budgétaires de faire en sorte qu’au 1er juillet 2025, tous les marchés franchissent l’étape d’approbation et connaissent un début d’exécution », a-t-il insisté et a exhorté la Cellule de passation des marchés à aider à accélérer le processus de réalisation des marchés. Dans la foulée, il a invité les différents acteurs du budget-programmes à s’inscrire dans une dynamique de dialogue de gestion transparente et rigoureuse.
Le Ministre Souleymane Diarrassouba n’a pas manqué d’indiquer que cette rentrée budgétaire vise à présenter le budget de l’exercice 2025 du Ministère du Commerce et de l’Industrie, avec des orientations nécessaires pour une exécution efficiente et rationnelle dudit budget, en vue de l’atteinte des objectifs fixés par la feuille de route 2025.
« Au titre de l’année 2025, les ressources budgétaires allouées à notre département s’élèvent à 60 547 657 780 FCFA, financé à 61,94% par le Trésor et à 38,06% par les ressources extérieures. Il est en hausse de 48,01% par rapport à 2024 », a-t-il présenté, avant de noter les priorités de son Département ministériel pour l’année 2025. Il s’agit notamment d’une dizaine de réformes et plusieurs projets majeurs.
Ainsi, au titre des réformes majeures, l’accent sera mis sur le renforcement de la compétitivité et de la croissance, avec le renforcement de la réglementation du commerce électronique, la révision des règles applicables aux zones industrielles et aux terrains destinés à l’exercice de l’activité industrielle. A cela, il convient d’ajouter l’élaboration de la réglementation de l’installation et de l’aménagement des infrastructures commerciales, l’opérationnalisation des échanges commerciaux dans le cadre de la ZLECAf, le renforcement de la mobilisation de l’investissement privé national et étranger et la promotion des champions nationaux et du contenu local.
« Au titre des projets majeurs, nos efforts devront porter principalement sur le renforcement de la lutte contre la vie chère », a poursuivi le Ministre du Commerce et de l’Industrie. Qui a soutenu l’intensification de la surveillance des marchés et de la communication, l’acquisition et la distribution de 5 000 bascules et 30 000 balances, pour assurer la loyauté et la transparence dans les transactions, la mise en place d’infrastructures commerciales et la promotion des produits locaux.
Faut-il le rappeler, au terme de l’exercice 2024, l’exécution budgétaire globale du Ministère du Commerce et de l’Industrie s’est située à 44 017 805 061 FCFA sur une enveloppe de 44 812 122 140 FCFA, soit un taux d’exécution de 98,23%.
L’exécution du budget 2024 a permis d’enregistrer de bons résultats dans la mise en œuvre des 9 réformes et des 29 projets inscrits sur la feuille de route.
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