Soutenu par la Banque mondiale, le Projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au Sahel (Swedd) a pour but d’améliorer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes, tout en leur permettant d’accéder plus facilement aux services de santé et d’avoir accès à des opportunités.
Mis en œuvre en Côte d’Ivoire depuis 10 ans, le projet a permis de réaliser des avancées notables dans plusieurs régions du pays, d'après une note d'information consultée par Abidjan.net . Lors de la 10e réunion du Comité de pilotage du projet le 13 mars 2025, Touré Lacinan, Coordonnateur national du Swedd a souligné les acquis du projet dont la phase 2 s’est achevée le 31 décembre dernier.
Il a ainsi fait savoir que le taux de maintien des filles à l’école, mais après la mise en œuvre du projet Swedd est passé de 69 à 97%. En outre, il s’est félicité de ce qu’aucune grossesse en milieu scolaire n’a été enregistrée dans les écoles couvertes par le projet.
Fort de ces succès, le Comité de pilotage s’est fait, lors de cette réunion, le porte-voix des populations bénéficiaires qui appellent à une nouvelle phase du Swedd. « Les populations attendent beaucoup du Swedd car il a eu un très grand impact. Elles demandent que le gouvernement fasse tous les efforts nécessaires pour que ce projet se poursuive », a-t-il plaidé.
Présent à cette réunion, N’Dri Kouadio, Conseiller du Premier Ministre, Ministre des Sports et du Cadre de Vie qui représentait le Chef du Gouvernement a souligné l’importance de ce projet qui « occupe une grande place dans le Programme social du gouvernement ». A l’en croire, le Swedd a enregistré des « résultats tangibles » et « est une grande satisfaction pour l’Etat de Côte d’Ivoire ». « Les bénéficiaires disent qu’ils sont satisfaits de ce qui est fait et ils réclament d’ailleurs une poursuite de ce projet », a-t-il ajouté.
De son côté, Joel Yves Kouadio, Directeur de Cabinet de la Ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté s’est également félicité « du bilan positif enregistré par le Projet Swedd » et a réaffirmé le soutien du ministère à cette initiative. « Nous sommes toujours engagés dans un processus qui visera à transformer les acquis de ce projet en d’autres activités pour le bonheur des populations cibles », a-t-il ajouté.
En attendant la reconduction du projet, l’unité de coordination déploie des projets résiduels. Dans ce cadre, 500 jeunes filles, vont bénéficier de formations dans le cadre de l’école de la deuxième chance dans les zones du nord et de l’ouest de la Côte d’Ivoire.
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