L’agenda de recherche en matière d’emploi, initialement établi en 2020 sera bientôt actualisé. Cette initiative a été annoncée par le Directeur Général de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation (ONEF), M. Koné Penatien au cours d’un atelier tenu le mercredi 02 avril à Grand-Bassam.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’Emploi des Jeunes et de Développement des Compétences (PEJEDEC 3) et vise à doter le pays d’un Système d’Information sur le Marché du Travail (SIMT) pleinement fonctionnel.
Cet atelier de trois jours ( du 1 er au 3 ) intervient après le transfert du Laboratoire Intégré pour l’Emploi (Lab Emploi) vers l’ONEF. Mis en place en 2020 grâce à un partenariat entre la Direction Générale de l’Emploi (DGE) et Innovations for Poverty Action (IPA), le Lab Emploi a permis de produire des données probantes et des analyses approfondies selon ses dires sur les dynamiques du marché du travail en Côte d’Ivoire. Désormais sous la tutelle de l’ONEF, cet outil stratégique devra renforcer la gouvernance du marché du travail en Côte d’Ivoire.
« L’actualisation de l’agenda de recherche pour la période 2025-2027 permettra de mieux identifier les thématiques nécessitant des analyses approfondies, afin d’éclairer la prise de décision des autorités publiques et des acteurs du secteur de l’emploi », a déclaré M. Koné Penatien.
Conformément aux normes du Bureau International du Travail (BIT), le SIMT devra assurer trois fonctions essentielles : l’analyse du marché du travail, le suivi et l’évaluation des politiques d’emploi, ainsi que la coordination entre les différents acteurs. « Cette démarche vise à améliorer l’efficacité des stratégies nationales en faveur de l’emploi et à répondre aux défis du marché du travail ivoirien », a-t-il ajouté.
Représentant pour l’occasion le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, M. Koné Penatien a souligné l’importance de l’inclusivité et de la participation de tous les acteurs concernés : « Nous devons identifier les changements contextuels récents, valider les thématiques prioritaires de recherche et définir ensemble une feuille de route opérationnelle. Cet exercice doit être inclusif et participatif, impliquant le gouvernement, le secteur privé, les chercheurs, la société civile et les partenaires techniques et financiers. »
L’atelier a regroupé vingt-cinq (25) personnes ressources, principalement des chercheurs et praticiens issus d’institutions publiques, du secteur privé, des centres de recherche, des universités, de la société civile et des partenaires techniques et financiers.
Cyprien K.