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Société Publié le mercredi 30 avril 2025 | Le Nouveau Réveil

Fête du 1er mai: L’UGTCI recommande des élections apaisées, inclusives

Demain jeudi 1er mai, l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) va encore présenter au Gouvernement son cahier des revendications. La Centrale, en attendant cette rencontre a, le mardi 29 avril à son siège, dévoilé les principaux problèmes qui seront soumis à l’Etat. Koffi Assienin, président du Comité d’organisation de la fête du travail a, au cours d’une conférence de presse, fait des propositions. « Le premier point, c’est la manière dont les revendications sont traitées.


Nous avons remarqué que tous les ans, nous nous présentons devant le Gouvernement pour présenter nos revendications. Mais nous avons remarqué que la méthode de résolution de ces revendications ne permet pas d’avoir des résultats escomptés. Quand nous présentons des revendications, il y a celles qui relèvent de la Fonction publique. Là, il n’y a pas de discussion, parce que cela relève de l’Etat. Mais la majorité est du droit privé. Lors du traitement, tout est consacré dans les mains des ministres », a-t-il dénoncé.


Le conférencier, pour changer cette vieille méthode inefficace, a donc fait des propositions pour éviter que les dossiers ne s’accumulent au fil des ans. « Notre revendication phare de cette année, c’est de demander à l’Etat de changer de méthode pour qu’on ne revienne pas tout le temps sur les mêmes revendications (…) Les entreprises sont disséminées sur tout le territoire national. Le ministère de l’Emploi est subdivisé en Direction régionale et en Direction tout court comme Abidjan par exemple.


Au niveau du privé, quand une Centrale pose un problème qui concerne une entreprise localisée par exemple à Vridi, qu’on affecte ce dossier à la Direction de Vridi, quitte à cette Direction d’inviter, dans un cadre tripartite, le syndicat, l’employeur et l’Etat en tant qu’arbitre pour connaître de ces problèmes », a recommandé le conférencier.


Koffi Assienin a aussi annoncé d’autres revendications telles que la précarité de l’emploi en Côte d’Ivoire, la sécurité des biens et des personnes. A ces questions, s’ajoute aussi celle du déguerpissement. « Nous demandons à l’Etat de dédommager effectivement les déguerpis et qu’il fasse tout pour les reloger », a-t-il exhorté.


Le président du Comité d’organisation de la fête du 1er mai a, au cours de cette conférence de presse, touché du doigt un autre problème bien connu mais qui revient tous les 1er mai. A savoir le SMIG et le SMAG. Le conférencier, sans surprise, a dénoncé des entraves à son application effective. « L’intervalle de temps pour revisiter le SMIG et le SMAG est de 3 ans mais une fois qu’on fait une augmentation, on attend indéfinitivement alors que la loi dit tous les 3 ans », a-t-il fait remarquer d’avant annoncer le thème de cette année qui est : " Le monde du travail dans une période d’élection présidentielle". « Cette période ne doit pas être une période devant servir de prétexte pour laisser de côté les revendications légitimes et légales des travailleurs de Côte d’Ivoire.


Nous devons donc prendre notre part pour qu’il y ait des élections apaisées, inclusives afin que la paix règne dans ce pays pour que l’économie ne marque pas un frein », a fait savoir le président du Comité d’organisation.


DJE KM

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