À l’occasion du Salon international du livre d’Abidjan (SILA 2025), l’Union Libanaise Culturelle Mondiale (ULCM) marque son retour en force avec la présentation de 14 ouvrages, dont le très attendu ‘’ Les Libanais en Côte d’Ivoire : entre fantasmes et réalités’ ‘ , signé Nabil Ajami. Un ouvrage placé sous le signe du vivre-ensemble et de la reconnaissance des héritages croisés.
C’est un stand vivant et animé que propose cette année l’Union Libanaise Culturelle Mondiale (ULCM-Abidjan) au cœur du Salon International du Livre d’Abidjan.
Avec quatorze ouvrages exposés et neuf auteurs présents pour des séances de dédicaces jusqu’au samedi 10 mai, l’association entend bien renouer avec sa vocation originelle : tisser des ponts entre les cultures, les générations, les mémoires.
Au centre de cette présence remarquée, l’écrivain et intellectuel libano-ivoirien, Nabil Ajami, auteur du livre ‘’ Les Libanais en Côte d’Ivoire : entre fantasmes et réalités’’.
Plus qu’un simple essai, c’est un manifeste pour le dialogue interculturel que propose Ajami, à travers une analyse sensible des dynamiques de migration libanaise en terre ivoirienne. « Vivre ensemble, ce n’est pas seulement partager un espace, c’est apprendre à se connaître et à se comprendre », rappelle-t-il, insistant sur l’importance de briser les stéréotypes qui minent les relations communautaires.
A le suivre, avant de s’intégrer dans un pays, il faut d’abord « connaître l'histoire des uns et des autres. Donc, en premier, de connaître l'histoire de la Côte d'Ivoire, des vagues de migration qu'il y a eu en Côte d'Ivoire, des quatre grandes familles ethniques qu'il y a en Côte d'Ivoire, connaître l'histoire du Liban .»
Aux côtés de Nabil Ajami, d’autres voix enrichissent le stand de l’ULCM. Parmi elles, l’écrivain Hassan Hoteit, qui présente un essai original sur l’élevage d’insectes comestibles, propose une réflexion audacieuse sur l’agriculture durable et l’hybridité identitaire. « J’y défends une vision où l’on peut appartenir à deux nations et porter deux drapeaux avec dignité », explique-t-il.
Membre actif de la Commission Culture et Education de l'Union Libanaise Culturelle Mondiale (ULCM), Loubna Joher Fawaz, responsable de la commission culturelle, s’est réjouit de la participation de l'association pour la première fois au Salon International du Livre d'Abidjan (SILA).
« L’enthousiasme est palpable. Pour une première matinée, nous sommes très satisfaits ! Nous avons reçu la visite de nombreuses écoles, notamment des lycées libanais. C’est un bon signe », confie t-elle, soulignant l’intérêt croissant des jeunes pour cette initiative.
Le message est clair : au-delà des frontières et des différences, l’ULCM veut incarner un espace d’échange, de mémoire partagée et de respect mutuel. Le SILA 2025 s’affirme ainsi comme une scène propice à la reconnaissance des parcours de la diaspora libanaise en Côte d’Ivoire
et à la célébration du vivre-ensemble.
C’est aussi un appel à s’intéresser à la lecture mais aussi à se découvrir.
Longtemps discrète, l’ULCM- Abidjan a retrouvé un nouveau souffle sous le leadership de son Président, Haïdar Salman et sa dynamique équipe qui multiplie les actions communautaires dans les domaines de la Santé, l’Education et la Préservation de l’Environnement.
Dg