C’est dans une atmosphère lourde de tristesse et de recueillement que la levée de corps de John Ngu Mokom, Directeur Général de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire SA, s’est tenue ce jeudi 3 Juillet matin à l’IVOSEP d’Abidjan.
Le haut cadre camerounais, dont le décès brutal survenu le 8 avril dernier continue de susciter de nombreuses interrogations, a reçu un dernier hommage avant son rapatriement vers son Cameroun natal.
Devant le cercueil , familles, collègues, amis et partenaires ont afflué pour accompagner celui qu’ils considéraient comme un leader visionnaire, mais surtout un homme profondément humain. L’émotion était palpable dans la salle.
Après la cérémonie à l’IVOSEP, un piquet d’honneur solennel a été rendu au siège de Standard Chartered Bank au Plateau, marquant le respect et l’estime que lui vouait l’ensemble du personnel. Une haie d’honneur s’est formée sur le parvis de l’établissement, dans un silence respectueux, uniquement brisé par les sanglots étouffés et les murmures de douleur.
Deux voix se sont particulièrement élevées durant cette journée d’hommage : celle de la Directrice des Ressources Humaines, visiblement bouleversée, et celle de sa meilleure amie, dont les mots sincères ont arraché des larmes à l’assemblée. Elles ont dressé le portrait d’un homme discret mais profondément engagé, rigoureux sans jamais être dur, doté d’un humaniste
« John n’était pas seulement un patron, c’était un mentor, un frère, un ami. Il savait faire confiance, et savait aussi quand il fallait tirer chacun vers le haut », a déclaré la DRH, la voix tremblante.
« Je perds un confident, un pilier. Sa loyauté, sa bienveillance, son intégrité… C’est cela qui restera », a ajouté son amie, les larmes aux yeux.
Le corps de John Ngu Mokom sera conduit dans les jours à venir au Cameroun, où une inhumation est prévue. Pendant ce temps, en Côte d’Ivoire comme ailleurs, les souvenirs de ceux qui l’ont connu continuent de dessiner, par fragments, l’image d’un homme dont le départ laisse un vide béant.
La lumière n’a pas encore été faite sur les circonstances de sa disparition, mais ce jeudi 3 juillet, au-delà des interrogations, c’est la mémoire d’un homme d’exception que chacun a tenu à saluer, avec dignité et reconnaissance.
J. B.
