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Société Publié le mercredi 23 juillet 2025 | Abidjan.net

Affaire Atchouda Jean-Paul : Le Procureur dément les allégations de meurtre et met en garde contre la diffusion de fausses informations

Affaire Atchouda Jean-Paul : Le Procureur dément les allégations de meurtre et met en garde contre la diffusion de fausses informations
© Abidjan.net Par DR
Réseaux sociaux : Le Parquet d’Abidjan met en garde contre les dérives langagières
Le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan a, dans un communiqué parvenu à Abidjan.net ce lundi 21 juillet 2025, exprimé son profond regret face à la persistance des dérives sur les réseaux sociaux, malgré les mises en garde précédemment adressées à la population.

Le Parquet d’Abidjan a réagi officiellement ce mercredi 23 juillet 2025 à une publication virale diffusée sur Facebook par un certain Traoré Souleymane, alias « Souley de Paris B.52 », faisant état d’un prétendu assassinat du nommé Atchouda Jean-Paul, un ressortissant camerounais, au domicile du Ministre de la Santé.


Selon le communiqué émanant du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan parvenu à Abidjan.net, cette publication, datant du 9 juillet 2025, est dénuée de tout fondement.


L’enquête judiciaire ouverte suite à une plainte déposée le 18 juillet a permis d’établir que le défunt, Atchouda Jean-Paul, exerçait comme garde du corps de Monsieur Sangaré Ismaël, fils de l’ex-ministre de la Santé, dame Ouattara Assana épouse Sangaré.


Les investigations révèlent que M. Atchouda a succombé à un malaise survenu au domicile de son employeur, et est décédé en cours d’évacuation vers le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Cocody. Le Ministre de la Santé actuel n’est, en aucune manière, impliqué dans cette affaire, précise le communiqué.


Le Procureur de la République a fermement condamné la diffusion de telles fausses informations, rappelant que la propagation de rumeurs mensongères par voie numérique constitue une infraction punie par l’article 183 du Code pénal ivoirien. Celui-ci prévoit des peines allant d’un à six ans d’emprisonnement et des amendes comprises entre 500.000 et 5.000.000 francs CFA.


Le ministère public appelle donc à la responsabilité individuelle et collective sur les réseaux sociaux, et avertit que les auteurs comme les relais de telles fausses nouvelles feront l’objet de poursuites judiciaires.


FN

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